Développement des industries créatives : « Au-delà de One step, One dream » va au-delà de la danse

Le Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC) à travers la composante « développement des industries créatives » a financé la réalisation de projets de plusieurs opérateurs privés culturels à travers les appels à projet portés par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).  Focus sur « Au-delà de One step, One dream », un des bénéficiaires. 

L’association Jeunesse Unie pour un Mouvement Positif (JUMP), établie à Ouagadougou (Quartier Patte d’Oie ; tél : 70 53 17 27 ; email : collectif.jump@gmail.com) et exerçant dans le domaine des arts de la scène, particulièrement de la danse a bénéficié d’une subvention de plus de 14 millions de FCFA pour la réalisation d’un de ses projets. Intitulé « Au-delà de One step, One dream», il a démarré ses activités en juillet 2021.

Le coût global de réalisation du projet s’élève à 16 915 106FCFA. « Le FDCT nous a subventionné à hauteur de 85% soient 14 377 840FCFA et notre apport personnel, à hauteur de 15% a été d’un montant de 2 537 266 FCFA » précise Roseline Nadia Konombo, comptable du projet « Au-delà de One step, One dream ». Et c’est un projet atypique de par ses ambitions et de par son approche, selon ses concepteurs.

Une vue externe de l’atelier de l’association

En clair, Ladji Koné a laissé entendre que « l’objectif avec Au-delà de One step, One dream, c’est de renforcer les compétences de nos chorégraphes vis-à-vis de la compétition internationale qui existe parce que si tu veux du travail, il faut t’outiller.  Il n’y a pas que le talent qui va te donner les ouvertures, il y a aussi des choses à côté comme l’instruction, il faut aller à l’école pour se donner plus de chances, il faut apprendre plusieurs langues en dehors des langues nationales, il faut s’outiller au niveau administratif, il faut savoir utiliser les technologies de l’information et de la communication, les vidéos, le multimédia. Donc nous avons profité de ce projet pour donner des outils et renforcer ces outils vis-à-vis des talents qu’on encourage, qu’on reconnait et qu’on met en lumière avec notre audition ». Car convaincu que « s’ils sont bien outillés, le talent ne fera que grandir et ils pourront se donner les chances d’accéder aux scènes à l’international.

Pour ce faire, l’équipe de coordination met également à la disposition des participants son expérience aussi locale qu’à l’international dans le domaine de la danse, de la musique, de la chorégraphie et professionnelle.

Une partie de l’équipe de l’association JUMP

Des compétitions et des ateliers pour renforcer les capacités des danseurs  

Les résultats sont déjà satisfaisants. En termes d’activités, une audition et une compétition de Battle à l’issue de laquelle des parties prenantes du projet ont été sélectionnées ont déjà été menées.

Pour Arsène Zango, un des danseurs retenus dans le cadre de ce projet, au-delà de One step One dream lui sert aussi d’école. A l’en croire « c’est une expérience et c’est une formation pour moi parce que je n’ai jamais participé à ce genre de projet depuis que j’ai commencé à danser. Cette année j’ai eu la chance de participer à un Battle d’où j’ai été retenu, Nous étions une vingtaine en compétition et après les phases éliminatoires, nous étions 6 finalistes. A présent, je fais partie du projet, je suis danseur ». « On a également eu à faire des ateliers de bureau et de rédaction de Curriculum Vitae. Avant, je ne connaissais pas ça. Avant, quand on met de la musique je dansais maladroitement mais grâce à ce projet je connais maintenant qu’il y a des trucs à remplir et il faut des dossiers pour avancer » a-t-il renchéri.

A gauche Arsène Zango, danseur et partie prenante du projet, à droite, Soly Volna, Co-garante artistique du projet

20 danseurs sont directement concernés par ce projet. Dans sa démarche, la compétition de Battle a mis aux prises des danseurs de différents styles de danse. Ce, dans l’optique de permettre à tous de se faire valoir en vue de retenir les parties prenantes dudit projet. Seuls 40% sont des danseurs déjà professionnels.

Passer du rêve à l’action

Pour rappel, Au-delà de One step One dream s’est beaucoup inspiré des résultats du projet One step, One dream réalisé en 2012. En allant au-delà désormais, l’association est guidée par la philosophie selon laquelle « si on fait le pas, on rêve mieux ». Du coup, il entend répondre aux besoins des danseurs par le renforcement de capacité. Par ailleurs, « mener des campagnes de communication, pour partager notre potentiel avec le public un peu plus grand que d’habitude » reste le défi majeur à relever dans la poursuite de ses activités reconnait Soly Volna, Co garante artistique du projet.

Agence DEFICOM/Mariam OUEDRAOGO, Chargée de communication

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *