Réunis au sein de l’association des jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso (AJC), Simon Sanou et ses camarades se sont donné pour mission depuis 2009 de préserver et promouvoir le patrimoine culturel et touristique de la région des Hauts-Bassins précisément celui des Bôbô et des Dioulas. En 2023, la structure a bénéficié de l’appui du PAIC GC pour le renforcement des capacités des acteurs du carnaval des masques de Bobo Dioulasso. Au terme de la mise en œuvre de ce projet, ce sont une centaine de jeunes hommes et filles outillés sur la fabrication de masques, le chant des cérémonies traditionnelles et la production de divers objets d’artisanat.

« Nous sommes nés trouver nos parents et grands-parents pratiquer ces danses et ces rites. C’est un devoir pour nous de sauvegarder ce patrimoine et de le transmettre aux générations futures. » Cette ambition de l’association des Jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso soutenue par le Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC) visait une cible de 60 jeunes au départ mais a finalement permis de former et forger 85 jeunes vivant en ville et dans des villages.

Les loungas, instrument de musique traditionnelle font partie des objets fabriqués par les bénéficiaires du projet

Dans la pratique, 52 jeunes filles ont été initiées à la réalisation des coiffures traditionnelles et l’entonnage des chants à l’occasion des cérémonies tel que le mariage coutumier et les funérailles. Aux jeunes forgerons, « nous leur avons appris comment sculpter les masques. En effet, le masque est un pan identitaire de la culture    et est sacré. Par conséquent sa conception est réservée à une certaine catégorie de la population. » explique Simon Sanou, président de l’association des jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso.

Une vue des œuvres composées essentiellement de masques en fibres, et de djembé, instrument de musique traditionnelle, confectionnées par les jeunes acteurs du carnaval des masques de Bobo Dioulasso

Le type de coiffures traditionnelles apprises aux jeunes filles

La subvention du PAIC GC à la réalisation du projet s’élève à 8 347 017 FCFA. Elle a facilité l’entrée en contact avec la population et a permis de mobiliser les 8 formateurs de leurs localités d’origine ainsi que l’ensemble des parties prenantes du projet.

 

 

 

 

Ce projet a eu trois cibles.  Des jeunes filles des ethnies bôbô et dioulas, des jeunes forgerons et des jeunes riverains des sites touristiques de 8 villages. Il s’agit notamment des villages de Dioulassoba, Koro, Pala, Desso, Dafinso, Djoufiguisso, Kekelesso et Kombougou. Dans ces localités, les bénéficiaires ont appris à confectionner des objets artisanaux qu’ils pourront revendre auprès des visiteurs sur les sites touristiques ».

8 formateurs ont été mis à contribution dans ce projet dont des femmes considérées comme des personnes ressources dans la culture Bôbô

L’AJC intervient dans la préservation du patrimoine culturel en voie de disparition dans la région des Hauts-Bassins. Elle a à son actif 8 éditions de carnavals des masques qui sert de cadre de valorisation du patrimoine touristique et culturel du grand ouest du Burkina Faso et d’initiation des jeunes.

Contacts : 70 23 54 42/55 02 95 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

 

 L’enfant abeille, l’un des personnages principaux de la série télévisée d’animation ayant le pouvoir de se métamorphoser en abeille éponyme du projet de la structure X-Aero Design est lauréat de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins. Avec le soutien du PAIC GC, la structure a produit un épisode pilote avec lequel il va à la conquête du marché national et international.

X-Aero Design est une structure de production de cinéma d’animation créée en 2021 établie à Bobo Dioulasso. Elle a reçu une subvention de 15 millions de Fcfa du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) pour la réalisation de l’épisode pilote d’une série télévisée d’animation intitulée « L’enfant abeille ». Cette série retrace la vie de trois jeunes enfants engagés pour la préservation de la biodiversité et du vivre-ensemble tout en mettant en exergue l’identité culturelle burkinabè, spécifiquement celle de la région des Hauts-Bassins.  A terme, elle comprendra 24 épisodes de 13 minutes chacun.

« Le soutien du PAIC GC nous a permis de produire l’épisode pilote. Avec cette réalisation, nous avons déjà pu nouer des partenariats de diffusion avec des chaînes de télévision locales au Burkina Faso. Les ressources récoltées de la commercialisation de l’épisode pilote nous permettront de poursuivre le processus de production des 24 autres épisodes de la série » se réjouit Gilles Palenfo, producteur-réalisateur, président de X-Aero Design.

Gilles Palenfo, producteur-réalisateur, président de l’association X-Aero Design

Ce projet a un double apport pour le secteur de la culture burkinabè dans la mesure où il met en valeur les potentialités culturelles de la région notamment les pratiques rituelles et les sonorités musicales. Également, il s’agit de la continuation du projet de « formation professionnelle de 20 jeunes en arts plastiques et numériques» co-mené à bien avec l’association Couleurs pinceaux plusieurs mois à l’avance. Cinq de ces 20 bénéficiaires sont mis à contribution dans le volet post production de la série L’enfant abeille, leur offrant ainsi des emplois temporels.

X-Aero Design est une structure de production visuelle également spécialisée dans la réalisation de films d’animation installée à Bobo Dioulasso. Contacts : +226 64 91 17 98. Adresse email : xaerodesignprod@gmail.com.

Une vue de l’équipe de réalisation de la série télévisée « l’enfant abeille »

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

20 jeunes des localités de Orodara, Houndé et Bobo Dioulasso sont désormais aguerris dans les métiers du cirque grâce à l’appui du PAIC GC à l’association Africa Unite de Bobo Dioulasso. Après 5 ateliers de formation en scénographie, mise en scène, écriture scénique couronnés par la production d’un spectacle de 45 minutes, les participants se sentent prêts pour mener pleinement une vie professionnelle d’artiste circassien. Retour sur les résultats majeurs du projet « cirques en scène » à travers quelques témoignages !

 

Yves Achille Sanou est circassien-acrobate-danseur-slameur

« Dans le cadre du projet, nous avons bénéficié de renforcement des capacités en danse, acrobatie, jonglage, conduite de monocycle. Nous avons également appris comment monter un spectacle de cirque, comment monter des animations et se comporter en tant que circassien professionnel. Ces ateliers vont changer beaucoup de choses dans ma carrière artistique car j’ai acquis des connaissances pour professionnaliser mes activités dans le domaine.

En tant que jeune moniteur, je viens de recevoir les aptitudes de transfert des connaissances aux plus jeunes dans le domaine du cirque. Cette formation a déjà commencé à changer beaucoup de choses dans ma carrière artistique. »

 

Le dramaturge Moussa Sanou est intervenu en tant que formateur dans le cadre de ce projet

Je suis intervenu dans le projet en tant que formateur en dramaturgie. Nous avons apporté aux participants les aptitudes techniques d’écriture de spectacle avant la phase de mise en scène parce que nous avons remarqué que la plupart partait d’improvisation.

Nous les avons outillés sur les techniques dramaturgiques pour mettre en scène un spectacle de cirque. Je suis rassuré de la performance et de la compétitivité de nos apprenants après avoir suivi la restitution du spectacle.

 

 

Fatoumata Sanogo , circassienne-acrobate, participante au projet « cirques en scène »

Dans ce projet, on a pu produire un spectacle d’environ 45 minutes, dénommé « la révolte de l’étalon ». Personnellement, j’ai pu renforcer mes capacités en danse. Cela va me permettre de mieux me projeter dans le monde artistique. Je repars avec les prérequis pour promouvoir mes talents à l’international. Mon projet professionnel est de devenir une grande artiste circassienne et pouvoir encadrer ceux qui voudraient embrasser le métier.

 

 

 

 

 

Propos recueillis par Mariam OUEDRAOGO/ Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

L’association Africa Unite de Bobo Dioulasso, créée en 2014 intervient dans la promotion de la culture, plus spécifiquement des arts du cirque. Promotrice du Festival de cirque de Bobo Dioulasso, elle a renforcé les capacités de 20 jeunes de la région des Hauts-Bassins sur les métiers du cirque avec l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC).

Dans le cadre de l’appel à projets du PAIC GC lancé pour les opérateurs culturels et du tourisme de la région des Hauts-Bassins, Africa Unite de Bobo Dioulasso est lauréat d’une subvention d’un peu plus de 9 millions FCFA pour la mise en œuvre du projet intitulé « Cirques en scène ». La contrepartie de l’association s’élève à 1 400 000Fcfa.

Moussa Kafando, président de l’Association Africa Unite de Bobo Dioulasso

« C’est un projet où nous avons réunis à Bobo Dioulasso une vingtaine d‘artistes circassiens provenant de Houndé, de Orodara et de Bobo Dioulasso. Ils ont participé à 5 ateliers de formation pour les professionnaliser. Concrètement, il s’est agi d’outiller des circassiens autodidactes à démarrer leurs créations à partir de l’écriture d’un scénario en tenant compte de la scénographie et de la chorégraphie » selon les explications de Moussa Kafando, président de l’association Africa Unite de Bobo Dioulasso.

Les résultats du projet Cirques en scène ont été présentés aux partenaires et au public de la ville de Sya

 

De l’acrobatie sous toutes ses facettes a été proposée pour tenir le public en haleine

Les résultats atteints sont probants et satisfaisants, à entendre le premier responsable de l’association.   En effet, au terme de la mise en œuvre de ce projet qui a duré 7 mois, nous mettons sur le marché de la scène nationale et internationale des artistes burkinabè qui pourront monnayer leurs talents dans les festivals. En perspective, nous avons entamé des démarches pour accompagner certains participants à accéder au marché international.

 

 

 

 

 

La subvention du PAIC GC a permis à l’association d’être plus active sur le terrain, de créer des emplois temporels durant la phase de mise en œuvre du projet et a permis aux artistes d’avoir des cadres d’expression et d’avoir des perspectives d’emplois. Environ une centaine de personnes, venant des compagnies de cirques ont été impactées dans la mise en œuvre du projet, confie Moussa Kafando.

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Avec l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), le Conseil régional des Hauts-Bassins et les acteurs de la chaîne de valeur du textile ont procédé à la validation du rapport diagnostic de ladite chaîne de valeur, le 30 janvier 2024 à Bobo Dioulasso. Le document a été produit dans le cadre du projet pilote de “chaîne de valeur textile et design” dans les Hauts-Bassins et servira de feuille de route pour faire de cette région un pôle florissant du textile au Burkina Faso.

Une trentaine d’acteurs du textile composés de tisseuses, teinturiers et teinturières, couturiers, accessoiristes et décoratrices sont venus ainsi apporter leur contribution pour le développement de la filière textile dans la région des Hauts-Bassins qui passe nécessairement par le diagnostic de l’état des lieux. Au cours de cet atelier, ils ont chacun en ce qui concerne son domaine proposé des solutions aux goulots d’étranglement du secteur et amendé les phases de l’étude.

A noter que les résultats du diagnostic ont été produits par un consultant dont la mission a été de dresser l’état des lieux du secteur et de proposer une stratégie de développement. Après une phase d’enquête de terrain où il s’est entretenu avec les différents acteurs, il a pu cartographier les acteurs, leurs relations de transaction, la distribution des coûts et identifier les goulots d’étranglement.

Les participants se sont réunis en plénière selon le secteur d’activités pour proposer des solutions aux goulots d’étranglements

Les Hauts-Bassins, région culturelle par essence, également de grande production cotonnière s’illustre par le développement des activités liées à la transformation du coton. Ce projet pilote vient pour participer à la structuration d’un secteur pourvoyeur d’emplois et de richesse.

Il a été retenu deux maillons essentiels du textile dans cette région à l’issue du diagnostic : le Faso Danfani et le Koko Dounda. Des stratégies pour booster leur grappe de production, de transformation et de distribution ont été formulées dans le présent diagnostic.

Sur les chantiers de l’appui au développement du tourisme culturel, le PAIC GC a financé des travaux de recherche sur les trois routes des savoir-faire de la région des Hauts-Bassins, dont celui du tissu. A ce jour, le circuit de ces routes a été entièrement tracé, cartographié et mis à l’échelle satellitaire.

Mariam OUEDRAOGO/ Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

La deuxième session de l’année 2023 du comité de revue du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) s’est tenue le 13 décembre 2023 au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT). Deux temps forts ont marqué l’activité: l’examen du bilan d’exécution des activités inscrites dans le plan annuel de travail et de budget 2023 et l’adoption du plan de travail de l’année 2024.

Les membres statutaires et observateurs se sont fortement mobilisés à cette session comité de revue du PAIC GC.  Après la présentation des résultats du programme par la coordination du Programme, place a été faite aux observations et avis de l’assemblée. Le comité a formulé deux recommandations essentielles : la promotion des résultats engrangés au sein de toutes les composantes et la tenue d’un comité extraordinaire avant celui prévu en juin, à la clôture du programme.

De ce que l’on peut retenir, le bilan de la mise en œuvre globale du Programme au titre de l’année 2023 est satisfaisant en dépit des efforts supplémentaires à fournir pour l’atteinte des objectifs contenus dans le contrat de subvention. Les résultats cumulatifs des 3 composantes se dressent ainsi qu’il suit : 48 activités planifiées, 26 entièrement réalisées, 22 en cours de mise en œuvre. En termes de taux, ce sont respectivement des réalisations physique et financière de l’ordre de 80,59% et 67,76%.

  En attendant la prochaine session, les membres ont validé le plan d’action pour l’année 2024

 

Les travaux se sont achevés dans une ambiance conviviale

Dans la composante portée par le FDCT, 16 activités étaient inscrites dans l’agenda. 9 ont été entièrement réalisées et 7 sont en cours d’exécution portant le taux de réalisation physique à 77,05% et celui financier à 73,79%. Dans les Hauts-Bassins, 7 activités étaient prévues, 5 sont achevées et 2 sont en cours de mise en œuvre soit des taux de réalisation physique et financière de 88,06% et 52,38%.  Au ministère en charge de la culture, sur 26 activités planifiées, 12 sont entièrement réalisées. 14 sont en cours de réalisation dont 2 acquisitions en cours de réception, 8 études en cours de finalisation et 2 formations dont le processus de sélection des prestataires est bouclé.

Une vue des membres présents au comité

Le présent comité de revue a connu quelques innovations. Des résultats des projets phares soutenus y ont été présentés. Il s’agit de la plateforme du Système d‘information national de la culture et du tourisme, la plateforme Vibes Tekré de la structure Yira Entertainment, Mamzik de Artistes distribution et Yennenga movies, tous opérationnels.  Les promoteurs ont été félicité pour la mise en œuvre efficiente de leurs projets et surtout pour la réponse qu’ils apportent en termes de besoin dans les industries culturelles et créatives.

Au titre de l’année 2024, il est attendu la mise en œuvre de plan de formation au profit des enseignants des écoles de formation artistique, la formation continue des agents du Conseil régional des Hauts-Bassins, du FDCT, de la DRCAT des Hauts-Bassins ; l’appui à la mise en œuvre de la stratégie locale de développement de la culture et du tourisme, des sessions de formation en gestion de projets culturels pour les porteurs de projets finances, la création et l’animation des cadres de concertation avec les partenaires locaux dans les 13 régions et le deuxième cycle du Programme transversal de formation à l’intention des acteurs culturels privés et des agents publics des services du MCCAT.

Au compteur des succès engrangés en 2023 l’on peut retenir la formation de 108 responsables associatifs, le financement de 33 projets dans les Hauts-Bassins, la formation de 30 agents des services statistiques en CS Pro et de 6 autres en Prince 2…

Mariam Ouédraogo /Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

 

Lauréate du 2e appel à projets du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), l’Association mères solidaires (AMS) a réussi à initier 60 femmes déplacées internes à Ouagadougou aux métiers artisanaux. « Cet apport du PAIC GC nous a permis de redonner la confiance à d’autres personnes et à leur redonner vie », selon les témoignages de la présidente de l’association, Albertine Koama, par ailleurs artiste comédienne de théâtre et de cinéma.  

Pendant 11 mois, 60 femmes déplacées internes accueillies sur les sites des quartiers Pazani et Wobregré de Ouagadougou ont été formées en teinture, production d’accessoires de mode et de scènes de cinéma et en peinture d’œuvres artistiques. Au cours de cette aventure nouvelle, elles ont produit des biens culturels qui seront bientôt mis sur le marché et dont les ressources collectées participeront à leur autonomisation économique.

Ces coffrets en cuir ont été teints et entièrement confectionnées par les femmes déplacées internes devenues artisans

Ce projet de renforcement des capacités a été cofinancé à hauteur de 26 millions FCFA par le PAIC GC à travers le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) avec le soutien de l’Union européenne au Burkina Faso. Albertine Koama, artiste comédienne de théâtre et de cinéma, présidente de l’Association mères solidaires (AMS) se sent accomplie avec la réalisation de ce projet. « J’ai le sourire aux lèvres avec cet appui du PAIC GC qui a permis la réalisation de ce projet dont l’objectif était de venir en aide à des personnes en détresse et aider à leur insertion socioprofessionnelle ». Et de poursuivre, cet apport du Programme nous a permis également de redonner la confiance à d’autres personnes et à leur redonner vie. L’objet du projet est d’aller au-delà des soutiens spontanés et leur donner les voies de l’autonomisation financière en leur apprenant des métiers artisanaux.

Il était initialement prévu l’aide à l’insertion socioprofessionnelle de 40 femmes déplacées internes par le biais de la formation, mais compte tenue de l’engouement de ces dernières pour le projet, le nombre de bénéficiaires est finalement passé à 60. Parmi les biens culturels produits, il y a des bijoux en perles, des chaussures et des sacs à main en cuir, des portes clefs en cuir et en perles, des boites à bijoux et des tableaux d’art dont certains sont fabriqués à partir d’objets utilitaires de la récupération .

Une partie des œuvres réalisées revient aux conceptrices pour leur autonomisation économique.

Association mères solidaire (AMS) est une structure de formation et production artistique œuvrant dans le domaine humanitaire établie à Ouagadougou, avec son siège au quartier Yagma.

Contact :  70 11 86 43

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

A compter de ce 27 octobre 2023, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du tourisme (MCCAT) dispose d’un plan de formation des agents révisé à la suite de celui échu depuis 2019. Conçu pour l’horizon 2024-2026, il est le produit de l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC).  Il déroule les modules de formation et les échéances de mise en œuvre. En attendant sa promotion et son appropriation par les autorités de tutelle, la coordination du Programme et l’équipe projet ont validé l’outil qui leur a été présenté.

Le processus de révision du plan de formation des agents du MCCAT 2024-2026 a été participatif. Les partenaires sociaux, les membre des équipes programmes budgétaire « culture », « tourisme » et « communication » et la direction des ressources humaines du ministère ont travaillé en tandem avec le consultant chargé de conduire le processus. A l’issue, c’est un document satisfaisant qui a été soumis à l’appréciation de la coordination et des membres de l’équipe projet du PAIC GC ce 27 octobre 2023.

54 modules relatifs aux besoins exprimés par les agents en adéquation avec les postes sont répertoriés dans ce plan.

De façon succincte, le consultant en charge de la révision du plan de formation a présenté les besoins recensés auprès des agents du Ministère en charge de la culture

Ce processus devra une fois à terme, mettre des ressources humaines de qualité au service des structures du MCCAT et des opérateurs culturels privés. Entre autres, leur permettre de conduire le développement des industries culturelles et créatives, maîtriser les chaînes de valeur des différents secteurs de la culture et du tourisme au Burkina Faso, et accompagner les acteurs culturels du secteur privé pour créer de la richesse et des emplois.

Des besoins de formation et de développement individuel et collectifs recensés.

La majeure partie des besoins exprimés se rapporte aux besoins de renforcement des capacités en processus d’élaboration des projets, en gestion axée sur les résultats, en gouvernance de la culture, sur l’usage des technologies de l’information et de la communication…

Après la validation du plan de formation, la prochaine étape sera la promotion dudit document auprès des autorités de tutelle pour faciliter leur appropriation.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Dans l’optique de rendre disponible des données statistiques fiables sur les différents indicateurs du secteur de la culture au Burkina Faso, le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) a soutenu le Ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme (MCCAT) dans la production d’un Système d’information nationale sur la culture et le tourisme (SINCT). Ce 27 octobre 2023, la coordination du PAIC GC accompagnée des membres de l’Unité de gestion du programme (UGP), de la direction des services informatiques du MCCAT, des programmes budgétaires et des programmes opérationnelles ont procédé à la validation de la mouture proposée par le consultant recruté pour la production de ladite plateforme.

Conformément à la recommandation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) invitant tous les pays membres à créer un système d’information arrimé à celui de l’Union, le Burkina Faso s’est lancé dans la production des données statistiques sur la culture et le tourisme avec l’appui du PAIC GC. En effet, Le PAIC GC a contribué à hauteur de 19 678 000 FCFA en mettant de l’expertise à la disposition du MCCAT. Ce consultant a eu pour tâche    la collecte des données et la conception de cette plateforme. Les données mises en ligne ont été collectées auprès des différents services du MCCAT.

Une vue de l’interface du Système d’information nationale sur le culture et le tourisme (SINCT) proposée

Cette plateforme va rendre disponible les données statistiques aussi bien macro que micro économiques. Tout usager épris d’intérêt pour les secteurs de la culture et du tourisme au Burkina Faso pourrait y avoir des informations sur les tendances évolutives. Consacrant ainsi une ouverture du secteur de la culture burkinabè vers le monde entier.

Le coordonnateur du PAIC GC, Mambourou Soma a insisté pour l’amélioration du contenu de la plateforme au vue de son importance pour le secteur

A l’atelier, les participants ont formulé des recommandations pour l’amélioration de l’interface et des données avant la mise à grande échelle de la plateforme.

Les données sur la contribution de la culture au Produit intérieur brut (PIB), la création d’emplois, la dynamique de développement des Industries culturelles et créatives y sont diffusées.

Les membres du cabinet mandataire de production du SINCT face à la coordination présentant l’interface de la plateforme et le contenu

Cet outil vient aider à la prise de décision dans le secteur à travers les indicateurs contenus sur cette plateforme.

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Les 23 et 24 octobre 2023 à Ouagadougou, le PAIC GC a permis la formation des agents du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) sur la méthodologie de révision du plan de formation des agents du MCCAT. Cela entend marquer le transfert des compétences au profit des agents afin d’opérationnaliser la mise à jour des prochains plans de formation par les agents eux même.

Un cabinet d’études a été recruté pour mettre à jour le plan de formation des agents du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme (MCCAT) à l’horizon 2024-2026 avec la contribution du PAIC GC. En marge des missions qui lui sont confiées figure le transfert des compétences aux agents des services centraux et déconcentrés du MCCAT.

C’est ainsi qu’au cours des ateliers meublés de partages d’expériences et de travaux de groupes, le contenu du plan de formation 2024-2026 a été passé en revue pour permettre aux participants de pouvoir s’en approprier. Également, les étapes concrètes du processus d’élaboration et les outils de mise en œuvre d’un plan de formation ont été expliqués aux participants. A l’issue des travaux, il est attendu dans les prochains mois, la conduite de processus de formulation ou de révision de plan de formation des agents du MCCAT par les agents eux-mêmes au lieu de recourir aux services de consultants externes.

En équipe , les agents du ministère de la culture se sont essayé à la formulation et la révision de plan de formation à partir des connaissances acquises

Pour permettre aux agents bénéficiaires de ce renforcement des capacités de se perfectionner, ils accompagneront le consultant dans la collecte des données et le suivi de la mise en œuvre des différents modules répertoriés du plan de formation 2024-2026.

25 agents du MCCAT ont bénéficié de cette formation dont des représentants des directions centrales et déconcentrées du ministère et des équipes des programmes « culture », « tourisme » et « programme pilotage ». Chaque participant est appelé à restituer les connaissances acquises aux membres de sa direction d’origine.

Les travaux d’équipes étaient des cas pratiques sur la méthodologie de révision de plan de formation

Dianlinli Roland Tankoano, expert en ingénierie de formation, du cabinet EDRIC SARL est le formateur dans le cadre de la révision du plan de formation des agents du MCCAT. Le message qu’il a livré aux participants a plusieurs objectifs. A la fois, engager les acteurs dans le processus de révision du plan de formation, leur doter des rudiments et offrir de nouvelles perspectives.

Dianlinli Roland Tankoano, expert en ingénierie de formation, le formateur dans le cadre de la révision du plan de formation des agents

Nous avons abordé les aspects concrets à savoir les outils qui leur permettent de mettre en œuvre le plan de formation et des cahiers de charges. Bientôt, ils pourront même contractualiser avec des organismes en traduisant les modules de formation en cahier de charge » se réjouit le formateur.

 

 

 

 

 

 

Rappelons que le PAIC GC dans la composante renforcement des capacités des acteurs du MCCAT a permis de réviser le plan de formation des agents dudit ministère, lequel plan est arrivé à échéance depuis 2019.

Mariam Ouédraogo/ Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC