Un opéra est une sorte de spectacle réunissant à la fois de la danse, du chant, de la musique traditionnelle, du conte et bien d’autres arts de la scène. L’association Landaya de Bobo Dioulasso a pris et réussi le pari de le créer, grâce au financement reçu dans le cadre de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins.  

Un opéra est une pièce chantée sur scène. « Soutenons la Nation mère » produit et joué par l’association Landaya est l’un des premiers du genre à Bobo Dioulasso à la différence des concerts de percussion et de danse africaine. 23 personnes sont sur la scène du spectacle de cet opéra. Il s’agit de danseurs, chanteurs et instrumentalistes. Toutes les ethnies du Burkina Faso sont représentées dans la pièce. « Soutenons la nation mère » fait la satire de la situation socio politique burkinabè et appelle les populations à l’union sacrée autour de la nation.

Les acteurs ont materialisé le spectacle soutenons la nation mère de plusieurs mises en scène

Landaya, association créée en 2009 intervient dans la formation aux métiers de la danse au Burkina Faso et à l’international. Pour la réalisation de ce projet, la contribution du PAIC GC à travers le FDCT s’élève à 15 millions de Fcfa. Le projet consiste en la création d’un opéra où intervient à la fois la musique au rythme d’instruments traditionnels tels le balafon et le djembé ; la danse et le chant.

La mise en œuvre a duré plusieurs mois avec la participation d’acteurs culturels de la ville de la région des Hauts-Bassins. Ainsi, plusieurs ont pu se perfectionner dans leur domaine de prédilection. La réalisation de cette création, foi de Ousmane Dembélé ouvrira des opportunités professionnelles à plusieurs d’entre eux.

Les instruments de musique traditionnels ont donné le rythme du spectacle

Après la restitution, nous travaillons à améliorer et agrandir les résultats de notre projet, promet Ousmane Dembélé alias Zoumana, président de l’association Landaya.

Le siège de la structure est situé au secteur 22 de Bobo Dioulasso. Téléphone : 76 61 04 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Les 18 et 19 juillet 2024, à Bobo Dioulasso, le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) a permis la formation de 40 acteurs culturels et du tourisme des Hauts-Bassins en technique de montage de projets culturels. Cet atelier de formation entend leur donner les rudiments nécessaires pour la participation aux appels à projets au plan national et international.

A l’issue des appels à projets lancés par le Fonds de développement culturel et touristique avec le soutien de l’Union européenne au Burkina Fas dans le cadre du PAIC GC, le équipes d’évaluateurs ont constaté des insuffisances dans la formulation de certains projets réceptionnés. Pour y remédier intervient cette session avec en ligne de mire aider les acteurs culturels dans la conception de projets structurants et la recherche de financement au plan national et à l’international.

Les participants se sont réunis pour des séances de travaux de groupes et de discussions selon les filières

Plusieurs méthodologies de transfert des connaissances sont actionnées au profit des 40 participants repartis dans les trois filières prioritaires et le tourisme culturel. Pour ce faire, la formation est axée autour des travaux de groupes, des échanges et des études de cas. Pour distiller les informations sur les concepts de base liés au cycle de projet, la conception d’un projet, le canevas standard.  Notons que les participants viennent des provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy et chacun dispose d’une idée de projet.

Les échanges entre les formateurs et les participants étaient à bâtons rompus

Parmi les insuffisances déjà constatées sur les dossiers de demande de financement figurent la non-conformité de certains récépissés d’associations conformément à la loi N°064 régissant les associations ; l’absence ou la non-régularité de certaines pièces administratives d’associations et d’entreprises culturelles et touristiques ; la non maîtrise des lignes directrices de l’appel à projets ; la non éligibilité de certains projets ; le non-respect des formulaires de demande de financement.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC