Un opéra est une sorte de spectacle réunissant à la fois de la danse, du chant, de la musique traditionnelle, du conte et bien d’autres arts de la scène. L’association Landaya de Bobo Dioulasso a pris et réussi le pari de le créer, grâce au financement reçu dans le cadre de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins.  

Un opéra est une pièce chantée sur scène. « Soutenons la Nation mère » produit et joué par l’association Landaya est l’un des premiers du genre à Bobo Dioulasso à la différence des concerts de percussion et de danse africaine. 23 personnes sont sur la scène du spectacle de cet opéra. Il s’agit de danseurs, chanteurs et instrumentalistes. Toutes les ethnies du Burkina Faso sont représentées dans la pièce. « Soutenons la nation mère » fait la satire de la situation socio politique burkinabè et appelle les populations à l’union sacrée autour de la nation.

Les acteurs ont materialisé le spectacle soutenons la nation mère de plusieurs mises en scène

Landaya, association créée en 2009 intervient dans la formation aux métiers de la danse au Burkina Faso et à l’international. Pour la réalisation de ce projet, la contribution du PAIC GC à travers le FDCT s’élève à 15 millions de Fcfa. Le projet consiste en la création d’un opéra où intervient à la fois la musique au rythme d’instruments traditionnels tels le balafon et le djembé ; la danse et le chant.

La mise en œuvre a duré plusieurs mois avec la participation d’acteurs culturels de la ville de la région des Hauts-Bassins. Ainsi, plusieurs ont pu se perfectionner dans leur domaine de prédilection. La réalisation de cette création, foi de Ousmane Dembélé ouvrira des opportunités professionnelles à plusieurs d’entre eux.

Les instruments de musique traditionnels ont donné le rythme du spectacle

Après la restitution, nous travaillons à améliorer et agrandir les résultats de notre projet, promet Ousmane Dembélé alias Zoumana, président de l’association Landaya.

Le siège de la structure est situé au secteur 22 de Bobo Dioulasso. Téléphone : 76 61 04 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Les 18 et 19 juillet 2024, à Bobo Dioulasso, le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) a permis la formation de 40 acteurs culturels et du tourisme des Hauts-Bassins en technique de montage de projets culturels. Cet atelier de formation entend leur donner les rudiments nécessaires pour la participation aux appels à projets au plan national et international.

A l’issue des appels à projets lancés par le Fonds de développement culturel et touristique avec le soutien de l’Union européenne au Burkina Fas dans le cadre du PAIC GC, le équipes d’évaluateurs ont constaté des insuffisances dans la formulation de certains projets réceptionnés. Pour y remédier intervient cette session avec en ligne de mire aider les acteurs culturels dans la conception de projets structurants et la recherche de financement au plan national et à l’international.

Les participants se sont réunis pour des séances de travaux de groupes et de discussions selon les filières

Plusieurs méthodologies de transfert des connaissances sont actionnées au profit des 40 participants repartis dans les trois filières prioritaires et le tourisme culturel. Pour ce faire, la formation est axée autour des travaux de groupes, des échanges et des études de cas. Pour distiller les informations sur les concepts de base liés au cycle de projet, la conception d’un projet, le canevas standard.  Notons que les participants viennent des provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy et chacun dispose d’une idée de projet.

Les échanges entre les formateurs et les participants étaient à bâtons rompus

Parmi les insuffisances déjà constatées sur les dossiers de demande de financement figurent la non-conformité de certains récépissés d’associations conformément à la loi N°064 régissant les associations ; l’absence ou la non-régularité de certaines pièces administratives d’associations et d’entreprises culturelles et touristiques ; la non maîtrise des lignes directrices de l’appel à projets ; la non éligibilité de certains projets ; le non-respect des formulaires de demande de financement.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Faso Stream en abrégé « Fastream » est la dernière-née des plateformes numériques grâce à l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC). Elle est axée sur la diffusion de contenus cinématographique et de divertissement de promotion du patrimoine culturel burkinabè et africain.  

www.fastream.tv . Elle est opérationnelle depuis le 1er mars 2024 où elle a été officiellement présentée à la presse et aux partenaires de mise en œuvre de ce projet. Fastream est une plateforme de vidéo à la demande (VoD), de promotion et de diffusion de contenus cinématographiques francophones burkinabè et africains.  Elle offre une opportunité aux créateurs de contenus confrontés à des difficultés d’écoulement de leurs œuvres cinématographiques.

Outil de réponse aux défis de visibilité, il est désormais possible de faire connaître les œuvres cinématographiques les moins connues sur le marché international. L’application est téléchargeable sur Play store et app store gratuitement.  Il y est prévu la diffusion de spectacles, de contes, de films et séries francophones africains et surtout burkinabè. Une importante quantité d’œuvres sont déjà stockées sur la base des données avec l’accord des différents producteur, foi de Elom Kalabi Assamagan, promoteur de Leen communication.  Mais pour l’instant, une dizaine de films sont postés sur la plateforme. Cela répond à une stratégie mise en place au sein de l’équipe pour rendre leur site attrayant et mettre en continu de nouvelles productions en ligne.

En plus de l’ouverture au monde pour le cinéma burkinabè, des emplois  sont ainsi crées pour des jeunes , se réjouit Elom Kalabi Assamagan , directeur de Leen Communication et promoteur de la plateforme Fastream

Le PAIC GC a contribué à la conception de cette plateforme à travers une subvention de 32 041 097Fcfa à l’issue du 2e appel à projets du FDCT avec le soutien de l’Union européenne. Selon les explications du premier responsable de Leen communication, une contrepartie de 60% des gains collectés lors des abonnements des souscripteurs sont reversés aux producteurs. Le business model met par la suite l’accent sur la coproduction avec les producteurs de contenus en vue d’accroître ses ressources et son autonomie jusque-là limités à 40% des frais de souscription des abonnés. Pour visionner les contenus, il faut s’inscrire puis s’abonner via les moyens de paiement électronique. L’abonnement forfaitaire mensuel est de 2500Fcfa. Pour rassurer les cinéphiles, Leen Communication indique que les œuvres sont acquises auprès des producteurs.  Des mesures de sécurité sont également prises pour empêcher le téléchargement ou la capture vidéo des contenus par quelques moyens que ce soit afin de permettre aux créateurs de vivre pleinement des fruits de leur créativité.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

La série télévisuelle « Bienvenue à Kikidéni », œuvre de Jovial Productions sera diffusée pour la première fois le 5 avril 2024 à Ouagadougou. Après cette projection qui a lieu au profit des partenaires qui ont contribué à la concrétisation du projet ; elle pourra aller à la conquête du marché national et international. Par l’appui à lui accordé dans le cadre du 2e appel à projets, le PAIC GC est fier d’avoir contribuer à étoffer le paysage cinématographique au Burkina. 

L’un des lauréats du « lot production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles » du 2e appel à projets du PAIC GC, Jovial Productions met à la disposition des téléspectateurs et du marché cinématographique la série télévisée « Bienvenue à Kikidéni ». Après les séries à succès « Trois hommes, un village » puis « Trois femmes, un village ». A l’image des précédentes, la dernière-née « Bienvenue à Kikidéni » se distingue de par le ton comique.

Le clap de lancement officiel du tournage venait d’être donné le 17 juin 2023. Après environ neuf fois de travail, les résultats sont probants. Une série de 21 épisodes de 26 minutes chacun.  Le coût total du projet s’élève à 200 millions FCFA dont 39 millions FCFA accordés par le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) à travers le FDCT et l’appui de l’Union européenne.

Loumbila, la destination Kikidéni.

Aminata Glez/Diallo, directrice générale de Jovial Productions est satisfaite de voir la concrétisation de son projet avec l’appui des différents partenaires

Le projet « Bienvenue à Kikidéni » répondait à un triptyque et vient clôturer les trois projets nourris par la structure depuis le début des années 2000. « Le principe sur le site que nous avons élu aux encablures de Loumbila était de construire nos propres décors qui nous procurent une certaine autonomie dans le travail et de nous fondre dans la masse ». C’est là tout l’apport de la subvention du Programme comme l’explique Aminata Glez/Diallo, directrice générale de Jovial Productions.  Ce financement nous a permis de construire le décor durant toute la période du tournage. Avec la permission des autorités locales, nous avons construit les décors principaux de la série à savoir le palais du chef, l’école, l’église, le domicile de Ladji, que nous avons rétrocédés à la population hôte au terme du projet.

Il faut noter que cette série se veut rurale et à l’image du contexte socio-économique au Burkina Faso. Dans un ton comique, les acteurs ont abordé les sujets tels que l’insécurité, l’émancipation de la femme, la tolérance interreligieuse, le vivre-ensemble.

Jovial Productions est une maison de production de contenus télévisuels implantée à Ouagadougou.

Contact : 226 25 65 90 90. Adresse email : productions@jovialprod.com .

Mariam Ouédraogo /Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Le projet de renforcement des capacités et de perfectionnement de jeunes couturiers dans les métiers de la mode et du stylisme répond au crédo de la styliste Korotimi Dao selon lequel « le prêt à porter est l’avenir de la couture au Burkina Faso ». Avec l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), des jeunes couturiers émergents ont été effectivement outillés sur les règles du prêt à porter et sont aptes à mettre sur le marché des vêtements de qualité.

Le prêt à porter se constitue de pièces de vêtements vendues en tant que produit fini confectionnés non sur mesure. Koro DK est l’une des marques de vêtements prêts à porter et de « haute couture » au Burkina Faso. Elle a été lancée en 2000 sous le leadership de Korotimi Dao, styliste-modéliste.

En plus de la confection et de la vente, la structure est également réputée dans la formation dans les métiers de la couture. En 2021, elle a bénéficié d’une subvention de 13 775 738 FCFA alloués par le PAIC GC à l’issue du premier appel à projets du Programme. En ligne de mire, former 20 jeunes dames au stylisme-modélisme et les accompagner en matériels d’installation dans leurs entreprises. Après la phase pratique de mise en œuvre dudit projet, ce sont au total, 42 jeunes couturières et couturiers émergents qui ont bénéficié de sessions de perfectionnement et de spécialisation dans les métiers de la mode et du stylisme.

Korotimi Dao, styliste-modeliste, promotrice de KORO DK Style est satisfaite d’avoir contribué à formé la relève dans l’univers du prêt à porter au Burkina Faso

Trois modules ont été abordés pendant un mois de formation. Le premier s’est penché sur la confection du prêt à porter. Il s’est agi concrètement d’inculquer les règles de confection de la chemise, du pantalon, de la jupe et de la veste prêt à porter aux participants. Le deuxième module a porté sur le patronage. De l’explication de Korotimi Dao « lorsqu’on veut se lancer dans le prêt à porter il faut maîtriser le patronage pour pouvoir faire la coupe d’une même tenue suivant plusieurs gabarits. Passée cette étape, il faut passer à l’assemblage par la couture. » Le 3e module s’est appesanti sur la gestion d’entreprise de couture ou de mode, une étape dont l’objectif était de donner aux participants les techniques de recherche et de fidélisation de la clientèle en plus des compétences professionnelles acquises.

Korotimi Dao en compagnie de l’assistante de direction recrutée grâce au financement du PAIC GC, un emploi pérenne crée

Avec l’appui de 13 775 738 FCFA alloués par le programme combiné à l’apport personnel d’environ 3 millions FCFA, la maison Koro DK style a pu renforcer ses capacités logistiques en machine à coudre et celles des 42 jeunes entreprises bénéficiaires de ce projet.

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Réunis au sein de l’association des jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso (AJC), Simon Sanou et ses camarades se sont donné pour mission depuis 2009 de préserver et promouvoir le patrimoine culturel et touristique de la région des Hauts-Bassins précisément celui des Bôbô et des Dioulas. En 2023, la structure a bénéficié de l’appui du PAIC GC pour le renforcement des capacités des acteurs du carnaval des masques de Bobo Dioulasso. Au terme de la mise en œuvre de ce projet, ce sont une centaine de jeunes hommes et filles outillés sur la fabrication de masques, le chant des cérémonies traditionnelles et la production de divers objets d’artisanat.

« Nous sommes nés trouver nos parents et grands-parents pratiquer ces danses et ces rites. C’est un devoir pour nous de sauvegarder ce patrimoine et de le transmettre aux générations futures. » Cette ambition de l’association des Jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso soutenue par le Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC) visait une cible de 60 jeunes au départ mais a finalement permis de former et forger 85 jeunes vivant en ville et dans des villages.

Les loungas, instrument de musique traditionnelle font partie des objets fabriqués par les bénéficiaires du projet

Dans la pratique, 52 jeunes filles ont été initiées à la réalisation des coiffures traditionnelles et l’entonnage des chants à l’occasion des cérémonies tel que le mariage coutumier et les funérailles. Aux jeunes forgerons, « nous leur avons appris comment sculpter les masques. En effet, le masque est un pan identitaire de la culture    et est sacré. Par conséquent sa conception est réservée à une certaine catégorie de la population. » explique Simon Sanou, président de l’association des jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso.

Une vue des œuvres composées essentiellement de masques en fibres, et de djembé, instrument de musique traditionnelle, confectionnées par les jeunes acteurs du carnaval des masques de Bobo Dioulasso

Le type de coiffures traditionnelles apprises aux jeunes filles

La subvention du PAIC GC à la réalisation du projet s’élève à 8 347 017 FCFA. Elle a facilité l’entrée en contact avec la population et a permis de mobiliser les 8 formateurs de leurs localités d’origine ainsi que l’ensemble des parties prenantes du projet.

 

 

 

 

Ce projet a eu trois cibles.  Des jeunes filles des ethnies bôbô et dioulas, des jeunes forgerons et des jeunes riverains des sites touristiques de 8 villages. Il s’agit notamment des villages de Dioulassoba, Koro, Pala, Desso, Dafinso, Djoufiguisso, Kekelesso et Kombougou. Dans ces localités, les bénéficiaires ont appris à confectionner des objets artisanaux qu’ils pourront revendre auprès des visiteurs sur les sites touristiques ».

8 formateurs ont été mis à contribution dans ce projet dont des femmes considérées comme des personnes ressources dans la culture Bôbô

L’AJC intervient dans la préservation du patrimoine culturel en voie de disparition dans la région des Hauts-Bassins. Elle a à son actif 8 éditions de carnavals des masques qui sert de cadre de valorisation du patrimoine touristique et culturel du grand ouest du Burkina Faso et d’initiation des jeunes.

Contacts : 70 23 54 42/55 02 95 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

 

 L’enfant abeille, l’un des personnages principaux de la série télévisée d’animation ayant le pouvoir de se métamorphoser en abeille éponyme du projet de la structure X-Aero Design est lauréat de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins. Avec le soutien du PAIC GC, la structure a produit un épisode pilote avec lequel il va à la conquête du marché national et international.

X-Aero Design est une structure de production de cinéma d’animation créée en 2021 établie à Bobo Dioulasso. Elle a reçu une subvention de 15 millions de Fcfa du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) pour la réalisation de l’épisode pilote d’une série télévisée d’animation intitulée « L’enfant abeille ». Cette série retrace la vie de trois jeunes enfants engagés pour la préservation de la biodiversité et du vivre-ensemble tout en mettant en exergue l’identité culturelle burkinabè, spécifiquement celle de la région des Hauts-Bassins.  A terme, elle comprendra 24 épisodes de 13 minutes chacun.

« Le soutien du PAIC GC nous a permis de produire l’épisode pilote. Avec cette réalisation, nous avons déjà pu nouer des partenariats de diffusion avec des chaînes de télévision locales au Burkina Faso. Les ressources récoltées de la commercialisation de l’épisode pilote nous permettront de poursuivre le processus de production des 24 autres épisodes de la série » se réjouit Gilles Palenfo, producteur-réalisateur, président de X-Aero Design.

Gilles Palenfo, producteur-réalisateur, président de l’association X-Aero Design

Ce projet a un double apport pour le secteur de la culture burkinabè dans la mesure où il met en valeur les potentialités culturelles de la région notamment les pratiques rituelles et les sonorités musicales. Également, il s’agit de la continuation du projet de « formation professionnelle de 20 jeunes en arts plastiques et numériques» co-mené à bien avec l’association Couleurs pinceaux plusieurs mois à l’avance. Cinq de ces 20 bénéficiaires sont mis à contribution dans le volet post production de la série L’enfant abeille, leur offrant ainsi des emplois temporels.

X-Aero Design est une structure de production visuelle également spécialisée dans la réalisation de films d’animation installée à Bobo Dioulasso. Contacts : +226 64 91 17 98. Adresse email : xaerodesignprod@gmail.com.

Une vue de l’équipe de réalisation de la série télévisée « l’enfant abeille »

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

20 jeunes des localités de Orodara, Houndé et Bobo Dioulasso sont désormais aguerris dans les métiers du cirque grâce à l’appui du PAIC GC à l’association Africa Unite de Bobo Dioulasso. Après 5 ateliers de formation en scénographie, mise en scène, écriture scénique couronnés par la production d’un spectacle de 45 minutes, les participants se sentent prêts pour mener pleinement une vie professionnelle d’artiste circassien. Retour sur les résultats majeurs du projet « cirques en scène » à travers quelques témoignages !

 

Yves Achille Sanou est circassien-acrobate-danseur-slameur

« Dans le cadre du projet, nous avons bénéficié de renforcement des capacités en danse, acrobatie, jonglage, conduite de monocycle. Nous avons également appris comment monter un spectacle de cirque, comment monter des animations et se comporter en tant que circassien professionnel. Ces ateliers vont changer beaucoup de choses dans ma carrière artistique car j’ai acquis des connaissances pour professionnaliser mes activités dans le domaine.

En tant que jeune moniteur, je viens de recevoir les aptitudes de transfert des connaissances aux plus jeunes dans le domaine du cirque. Cette formation a déjà commencé à changer beaucoup de choses dans ma carrière artistique. »

 

Le dramaturge Moussa Sanou est intervenu en tant que formateur dans le cadre de ce projet

Je suis intervenu dans le projet en tant que formateur en dramaturgie. Nous avons apporté aux participants les aptitudes techniques d’écriture de spectacle avant la phase de mise en scène parce que nous avons remarqué que la plupart partait d’improvisation.

Nous les avons outillés sur les techniques dramaturgiques pour mettre en scène un spectacle de cirque. Je suis rassuré de la performance et de la compétitivité de nos apprenants après avoir suivi la restitution du spectacle.

 

 

Fatoumata Sanogo , circassienne-acrobate, participante au projet « cirques en scène »

Dans ce projet, on a pu produire un spectacle d’environ 45 minutes, dénommé « la révolte de l’étalon ». Personnellement, j’ai pu renforcer mes capacités en danse. Cela va me permettre de mieux me projeter dans le monde artistique. Je repars avec les prérequis pour promouvoir mes talents à l’international. Mon projet professionnel est de devenir une grande artiste circassienne et pouvoir encadrer ceux qui voudraient embrasser le métier.

 

 

 

 

 

Propos recueillis par Mariam OUEDRAOGO/ Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

L’association Africa Unite de Bobo Dioulasso, créée en 2014 intervient dans la promotion de la culture, plus spécifiquement des arts du cirque. Promotrice du Festival de cirque de Bobo Dioulasso, elle a renforcé les capacités de 20 jeunes de la région des Hauts-Bassins sur les métiers du cirque avec l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC).

Dans le cadre de l’appel à projets du PAIC GC lancé pour les opérateurs culturels et du tourisme de la région des Hauts-Bassins, Africa Unite de Bobo Dioulasso est lauréat d’une subvention d’un peu plus de 9 millions FCFA pour la mise en œuvre du projet intitulé « Cirques en scène ». La contrepartie de l’association s’élève à 1 400 000Fcfa.

Moussa Kafando, président de l’Association Africa Unite de Bobo Dioulasso

« C’est un projet où nous avons réunis à Bobo Dioulasso une vingtaine d‘artistes circassiens provenant de Houndé, de Orodara et de Bobo Dioulasso. Ils ont participé à 5 ateliers de formation pour les professionnaliser. Concrètement, il s’est agi d’outiller des circassiens autodidactes à démarrer leurs créations à partir de l’écriture d’un scénario en tenant compte de la scénographie et de la chorégraphie » selon les explications de Moussa Kafando, président de l’association Africa Unite de Bobo Dioulasso.

Les résultats du projet Cirques en scène ont été présentés aux partenaires et au public de la ville de Sya

 

De l’acrobatie sous toutes ses facettes a été proposée pour tenir le public en haleine

Les résultats atteints sont probants et satisfaisants, à entendre le premier responsable de l’association.   En effet, au terme de la mise en œuvre de ce projet qui a duré 7 mois, nous mettons sur le marché de la scène nationale et internationale des artistes burkinabè qui pourront monnayer leurs talents dans les festivals. En perspective, nous avons entamé des démarches pour accompagner certains participants à accéder au marché international.

 

 

 

 

 

La subvention du PAIC GC a permis à l’association d’être plus active sur le terrain, de créer des emplois temporels durant la phase de mise en œuvre du projet et a permis aux artistes d’avoir des cadres d’expression et d’avoir des perspectives d’emplois. Environ une centaine de personnes, venant des compagnies de cirques ont été impactées dans la mise en œuvre du projet, confie Moussa Kafando.

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Avec l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), le Conseil régional des Hauts-Bassins et les acteurs de la chaîne de valeur du textile ont procédé à la validation du rapport diagnostic de ladite chaîne de valeur, le 30 janvier 2024 à Bobo Dioulasso. Le document a été produit dans le cadre du projet pilote de “chaîne de valeur textile et design” dans les Hauts-Bassins et servira de feuille de route pour faire de cette région un pôle florissant du textile au Burkina Faso.

Une trentaine d’acteurs du textile composés de tisseuses, teinturiers et teinturières, couturiers, accessoiristes et décoratrices sont venus ainsi apporter leur contribution pour le développement de la filière textile dans la région des Hauts-Bassins qui passe nécessairement par le diagnostic de l’état des lieux. Au cours de cet atelier, ils ont chacun en ce qui concerne son domaine proposé des solutions aux goulots d’étranglement du secteur et amendé les phases de l’étude.

A noter que les résultats du diagnostic ont été produits par un consultant dont la mission a été de dresser l’état des lieux du secteur et de proposer une stratégie de développement. Après une phase d’enquête de terrain où il s’est entretenu avec les différents acteurs, il a pu cartographier les acteurs, leurs relations de transaction, la distribution des coûts et identifier les goulots d’étranglement.

Les participants se sont réunis en plénière selon le secteur d’activités pour proposer des solutions aux goulots d’étranglements

Les Hauts-Bassins, région culturelle par essence, également de grande production cotonnière s’illustre par le développement des activités liées à la transformation du coton. Ce projet pilote vient pour participer à la structuration d’un secteur pourvoyeur d’emplois et de richesse.

Il a été retenu deux maillons essentiels du textile dans cette région à l’issue du diagnostic : le Faso Danfani et le Koko Dounda. Des stratégies pour booster leur grappe de production, de transformation et de distribution ont été formulées dans le présent diagnostic.

Sur les chantiers de l’appui au développement du tourisme culturel, le PAIC GC a financé des travaux de recherche sur les trois routes des savoir-faire de la région des Hauts-Bassins, dont celui du tissu. A ce jour, le circuit de ces routes a été entièrement tracé, cartographié et mis à l’échelle satellitaire.

Mariam OUEDRAOGO/ Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC