La Confédération nationale de la culture a tenu les 12 et 13 novembre 2024 à Ziniaré un atelier d’information sur les futures dispositions légales portant statut de l’artiste et celle relative à loi dite 1%. L’atelier d’information soutenu par le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), visait à doter les différents responsables de faitières, d’informations complètes sur les dispositions légales et recueillir leurs recommandations en vue de mener des plaidoyers pour la prise en compte de leurs préoccupations avant la transmission auprès des autorités compétentes pour l’adoption des différents textes réglementaires.

L’un des objectifs majeurs du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) est d’accompagner la structuration des acteurs culturels au Burkina Faso par le biais de la Confédération nationale de la culture (CNC). C’est dans cet élan qu’il a soutenu l’organisation de l’atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la CNC. A présent, les acteurs culturels disposent d’une feuille de route pour mener le plaidoyer.

La loi dite 1% et la loi portant statut de l’artiste connaissent un stade d’élaboration avancé et devraient être transmis auprès du législateur dans les prochains mois pour être adopté. Pour ce faire, ce cadre d’échanges a réuni à la fois les acteurs incontournables à la mise en œuvre réussie de ces lois. Il s’agit notamment des acteurs culturels, des représentants du ministère de l’urbanisme, du ministère du travail et de la fonction publique et du Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA).

L’avant-projet de loi portant statut de l’artiste est une nouvelle loi en cours d’élaboration qui abroge le décret de 2013. Une fois adopté, elle permettra d’accorder des mesures préférentielles en matière de protection sociale et des facilités dérogatoires au niveau fiscal aux opérateurs culturels. Quant à la loi dite 1% artistique, elle est une loi qui consacre 1% du coût total de la construction de bâtiments publics à la réalisation d’œuvres artistiques pour les particuliers. Répartis en groupes de travail les participants ont examiné le contenu de ces avant-projets de loi et formulé des recommandations.

Inoussa Samandoulgou, secrétaire général de la CNC note des avancées notables dans la structuration des faitières de la culture avec l’appui du PAIC GC

Les actions du PAIC GC pour la structuration des filières se sont matérialisées sous plusieurs formes. « Avec le PAIC GC, nous avons pu restructurer les filières et les regrouper en six faitières au sein de la CNC. Nous avons réussi un maillage du territoire national » relate Inoussa Samandoulgou, secrétaire général de la Confédération nationale de la culture (CNC).

Après la structuration institutionnelle, l’appui a été orienté vers le renforcement des capacités des acteurs pour leur doter de connaissances et surtout d’aptitudes leur permettant gouverner des entreprises culturelles, de porter un regard introspectif sur la vie de leurs faitières respectives et de mener le plaidoyer pour la cause de leurs faitières et partant, de toute la confédération.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

L’Unité de gestion de projet du PAIC GC ont tenu la première session de l’année 2024 du comité de pilotage du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), le 6 novembre 2024. Il s’agit d’un cadre où les participants ont passé en revue le bilan global de mise en œuvre des activités du PAIC GC et formulé des recommandations pour une réalisation efficiente des activités en cours de mise en œuvre.

Les prochains mois seront cruciaux pour le bon achèvement du PAIC GC. Alors que le Programme s’achemine vers sa clôture, quelques activités clés accusent un certain retard.

Lors de la première session du comité de pilotage, les membres de l’unité de gestion du projet et les partenaires ont exprimé leur satisfaction générale quant aux taux de réalisation physique déjà atteints. En effet, en 2023, un taux de réalisation physique de 84,49% a été enregistré, contre un taux financier de 68,54%. Sur les 49 activités programmées, 33 sont achevées et 16 sont toujours en cours.

Armande Ouédraogo/Coulibaly, chargée du suivi évaluation du PAIC GC a présenté au nom du coordonnateur du programme le bilan de mise en œuvre du PAIC GC à la date du 30 juin 2024

Ces résultats encourageants s’expliquent en partie par les difficultés rencontrées dans les procédures de passation des marchés. Fort heureusement, cette étape est désormais terminée et la contractualisation avec les prestataires est en cours. Ces avancées ont rassuré les représentants de l’Union européenne, qui réaffirment leur soutien au développement de la culture au Burkina Faso.

Toutes les équipes mobilisées dans le cadre du PAIC GC sont déterminées à mener à bien le plan de travail et de budget restant.

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Le 5 novembre 2024, le ministère en charge de la culture a procédé à la clôture des 2e et 3e cycles du programme transversal de formation destiné à renforcer la gouvernance culturelle. Ce programme, mis en œuvre dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) avec le soutien de l’Union européenne a permis d’outiller des acteurs privé et public des services culturels sur les techniques de montage et de gestion de projets culturels.

Améliorer la gouvernance et les performances du secteur culturel, est l’un des objectifs clé du PAIC GC à travers le programme transversal de formation. Ces cycles de formation se sont déroulés sous forme d’ateliers de formation alliant des exercices pratiques aux cours théoriques pour doter les acteurs culturels d’outils et de connaissances indispensables pour créer et produire des œuvres culturelles de qualité, et ainsi contribuer au développement des industries créatives au Burkina Faso.

Avec le soutien de l’Union européenne, le ministère de la culture a pu organiser trois cycles du programme transversal de formation. 206 acteurs publics et privés des secteurs culturels en sont bénéficiaires depuis le début de la mise en œuvre du PAIC GC. Au-delà de l’acquisition des connaissances, ils ont eu une opportunité de réseautage et d’incubation de projets. A cet effet, 113 plans d’affaires et projets culturels et 26 réformes ont été élaborés au terme des 2e et 3e cycle du programme transversal de formation.

La coordination du PAIC GC et l’Union européenne ont unanimement reconnu l’impact et la nécessité du programme transversal de formation. Mambourou Soma, coordonnateur du PAIC GC est sans équivoque. « Rien ne remplace la formation. On ne va pas pouvoir relever le défi du développement du secteur culturel sans les ressources humaines mieux outillées ».

Les membres de la coordination se disent satisfaits des résultats du Programme

Pour sa part, Adam Robert, premier conseiller de la Délégation de l’Union européen, lit des notes de satisfaction au regard des résultats présentés au cours de la cérémonie. Ces résultats confortent l’UE dans sa vision d’appui au renforcement du professionnalisme des acteurs culturels. Néanmoins, il a invité les bénéficiaires à mettre ces connaissances à l’amélioration de leurs entreprises et services respectifs.

Les partenaires de mise en œuvre du Programme se disent satisfaits des résultats du Programme transversal de formation

Les acquis de la formation seront capitalisés. L’ensemble des idées de projet qui ont été formulées seront centralisées au sein d’une banque de données intégrant leurs promoteurs et les solutions qu’elles apportent au profit des secteurs culturels. Les reformes pertinentes proposées par les agents publics seront intégrées au programme d’activités 2025 des structures concernées, rassure Mambourou Soma, coordonnateur du PAIC GC.

Les agents des services du MCCAT ont également bénéficié de renforcement des capacités

Au cours de la cérémonie, le consortium CAD Afrique et CIF respectivement en charge de la formation des acteurs privés et des agents des services du MCCAT et de ses services déconcentrés ont tour à tour dressé le bilan de leur mission.  De leur résumé, 58 agents publics et 74 opérateurs culturels se sont montrés assidus au cours des différentes séances de formation et de coaching. Chaque cycle de formation s’est matérialisé en 8 ateliers de formation et de coaching. Tous les participants à ces formations ont été retenus à l’issue d’un appel à candidature ouvert aux différentes catégories ciblées. Ils ont reçu une attestation de formation.

 

 

 

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Depuis 2018, la journée internationale des langues des signes est célébrée chaque 23 septembre pour protéger et promouvoir l’identité des personnes vivant avec un handicap auditif. C’est une fierté pour le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) de revenir sur les résultats de Lönni et Scène actu ; des projets de l’association Art au-delà du Handicap soutenus dans le cadre des appels du Programme. Ces projets ont pris en compte des jeunes vivant avec un handicap auditif pour faciliter leur autonomisation et valorisé la langue des signes.

L’on se rappelle avec fierté et honneur, lorsque le 3 août 2023, des jeunes sourds et malentendants de la compagnie Fientan de l’association Art au-delà du handicap (ADH) remportaient la médaille d’or aux IXe jeux de la francophonie dans la catégorie « danse de création ». Ces jeunes ont d’abord été formés en danse et en théâtre avec d’autres jeunes dits valides dans le cadre du projet Lönni. Avant de se perfectionner avec le projet Scène Actu, une sorte de prolongement de Lönni.

Au total une soixantaine de jeunes en situation de handicap et ceux dits valides ont collaboré par le biais de la langue de signes au cours des projets Lönni et Scène actu de la structure Art au-delà du Handicap (ADH).

En rappel, le PAIC GC a soutenu la mise en œuvre du projet Lönni à hauteur de 16 868 250F CFA dans le cadre du premier appel à projets. Il a consisté en l’apprentissage de la langue des signes et la formation de jeunes vivant avec un handicap auditif et ceux vivant avec un handicap visuel et d’autres dit valides dans les métiers de la danse, de la musique et de l’informatique. 10 jeunes vivant avec un handicap auditif ont participé aux ateliers de danse. Quant au projet Scène actu, ce projet de création et de diffusion de spectacle chorégraphique a concerné 38 jeunes en situation de handicap et dits valides qui ont bénéficié du projet Lönni. Il a reçu une subvention de 37 680 000F CFA.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Lancée en 2015, la maison de couture Be Free s’investit dans la promotion du pagne traditionnel Faso Danfani et du Koko Dounda. Grâce au financement du deuxième appel à projets du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), la marque a pu concrétiser son ambitieux projet « Be Free Market » par l’implantation de boutiques showroom dans plusieurs localités. Objectif, se rapprocher davantage de sa clientèle et mettre en valeur le patrimoine culturel du pays des hommes intègres.

La contribution du PAIC GC à la réalisation du projet « Be free Market » s’élève à 32 886 528 Fcfa. Avec ce soutien, la structure Be Free a pu ouvrir quatre nouvelles boutiques, respectivement à Bobo-Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et un showroom à Ouagadougou, en appui de sa boutique-siège. Ainsi, elle a considérablement renforcé la présence de sa marque sur l’ensemble du territoire burkinabè, facilitant par ricochet l’accès de la clientèle à ses créations.

Ce projet a un double avantage en ce sens qu’il permet de magnifier le savoir-faire du terroir à travers le tissu traditionnel que sont le bogolan, le Faso danfani et le Koko dounda mais aussi de contribuer à son développement. Pour la structure, il permet une expansion de la marque au-delà de la capitale burkinabè.

Le financement du PAIC GC a permis de réaliser plusieurs autres activités, explique Serges Kader Lamizana, promoteur de la marque Be free. En effet, la structure a conçu des catalogues où il présente ses créations, un site web accessible à l’adresse www.befreebf.com où les clients peuvent prendre connaissance de leurs produits pour passer des commandes. Et un défilé de mode réunissant 8 autres créateurs de mode a eu lieu à Bobo Dioulasso.

Coupure du ruban matérialisant l’ouverture officielle de la boutique Be Free dans la ville de Koudougou

Les actions menées dans le cadre de « Be Free Market » ont porté leurs fruits.

Selon Serges Kader Lamizana, des contrats de distribution des produits de la marque ont été signés auprès des gérants de boutiques de prêts à porter dans les localités où les showrooms n’ont pu être implantés. Dans la démarche de la structure, elle entend faire davantage vendre et consommer le prêt à porter conçu au Burkina Faso.

Des emplois ont été créés, notamment des jeunes recrutés chargés de l’administration des nouvelles boutiques. Le chiffre d’affaires de la maison a aussi quelques peu augmenté depuis l’ouverture de ces boutiques. Pour ces résultats réjouissants, le promoteur exprime sa profonde gratitude envers le PAIC GC et ses partenaires le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne.

Le siège de Be Free se trouve à Ouagadougou au quartier Kalgondin sur l’avenue des arts. Téléphone :  +226 52 00 02 02 / +226 76 76 14 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

@PPI-image de la mare aux hippopotames de Bala

La mare aux hippopotames de Bala, située dans la commune de Satiri, région des Hauts-Bassins, est une destination touristique prisée. Après avoir été temporairement délaissée en raison de l’insécurité, ce joyau naturel a rouvert ses portes et retrouve tout son éclat. Grâce au soutien financier du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), l’Association Inter-Villageoise de Gestion des Ressources Naturelles et de la Faune de la forêt Classée et réserve de la biosphère de la Mare aux Hippopotames (AGEREF-MH) a pu entreprendre des travaux de réhabilitation de cet écosystème.

Grâce à un financement de 9 171 067 francs CFA du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) à travers le Fonds de développement culturel et touristique et le soutien de l’Union européenne, l’association AGEREF-MH a pu mener à bien un projet de réhabilitation de la mare aux hippopotames de Bala. Un site classé réserve de biosphère par l’UNESCO depuis 1987 et zone humide d’importance internationale (site Ramsar) depuis 1990.

La mise en œuvre du projet a connu deux phases : la première a concerné des travaux de réfection des pistes d’accès, des bâtiments et des logements. La seconde a consisté en la formation des jeunes riverains du site sur la création d’une pépinière pour la production de plants. Ces actions visent à consolider l’écotourisme dans la région et à sensibiliser les populations locales, notamment les jeunes, à l’importance de préserver cet écosystème unique.

Les responsables de l’association, se réjouissent de ces réalisations qui permettront d’offrir aux visiteurs un accueil de qualité et de contribuer au développement économique de la région. La mare aux hippopotames située à une soixantaine de kilomètres au Nord-Est de Bobo-Dioulasso, avec ses 19 200 hectares, abrite une biodiversité exceptionnelle et constitue un atout majeur pour le Burkina Faso.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Avec la direction de la communication du FDCT

La région des Hauts- Bassins s’est dotée d’un Plan de gestion et de conservation de son patrimoine culturel à l’horizon 2025. L’outil de planification des actions à mener pour faire du tourisme un secteur porteur a bénéficié de l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC).

La diversité de son peuplement confère à la région des Hauts-Bassins un patrimoine culturel matériel et immatériel très diversifié. C’est pour une meilleure préservation de cet important patrimoine que le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) soutenu par l’Union européenne a apporté son accompagnement technique et financier au Conseil régional des Hauts-Bassins pour élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion et de conservation dédié au patrimoine culturel de la région (PGC 2021-2025).

L’élaboration de ce document de référence a permis une meilleure maîtrise de la région. On y trouve au moins 66 sites et attraits touristiques aménagés, environ 128 établissements hôteliers, etc. Également, les acteurs culturels et touristiques, acteurs majeurs dans la mise en œuvre dudit plan ont bénéficié et bénéficieront davantage de formations adéquates afin d’être plus efficaces et plus efficients dans leur rôle.

Une potière en pleine activité de production d’œuvre d’art

Parmi les actions phares du PGC, il y a les routes des savoir-faire, dénommées route du tissu, route du balafon et route des masques en lien avec des éléments significatifs et transversaux du patrimoine culturel qui ont été cartographiés (cartes numériques et physiques).

Pour rappel, trois axes 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞s ont été définis dans le PGC : le premier met l’accent sur la 𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐞𝐭 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱. Le second travaille au 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐬. Quant au troisième, il œuvre au 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Un opéra est une sorte de spectacle réunissant à la fois de la danse, du chant, de la musique traditionnelle, du conte et bien d’autres arts de la scène. L’association Landaya de Bobo Dioulasso a pris et réussi le pari de le créer, grâce au financement reçu dans le cadre de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins.  

Un opéra est une pièce chantée sur scène. « Soutenons la Nation mère » produit et joué par l’association Landaya est l’un des premiers du genre à Bobo Dioulasso à la différence des concerts de percussion et de danse africaine. 23 personnes sont sur la scène du spectacle de cet opéra. Il s’agit de danseurs, chanteurs et instrumentalistes. Toutes les ethnies du Burkina Faso sont représentées dans la pièce. « Soutenons la nation mère » fait la satire de la situation socio politique burkinabè et appelle les populations à l’union sacrée autour de la nation.

Les acteurs ont materialisé le spectacle soutenons la nation mère de plusieurs mises en scène

Landaya, association créée en 2009 intervient dans la formation aux métiers de la danse au Burkina Faso et à l’international. Pour la réalisation de ce projet, la contribution du PAIC GC à travers le FDCT s’élève à 15 millions de Fcfa. Le projet consiste en la création d’un opéra où intervient à la fois la musique au rythme d’instruments traditionnels tels le balafon et le djembé ; la danse et le chant.

La mise en œuvre a duré plusieurs mois avec la participation d’acteurs culturels de la ville de la région des Hauts-Bassins. Ainsi, plusieurs ont pu se perfectionner dans leur domaine de prédilection. La réalisation de cette création, foi de Ousmane Dembélé ouvrira des opportunités professionnelles à plusieurs d’entre eux.

Les instruments de musique traditionnels ont donné le rythme du spectacle

Après la restitution, nous travaillons à améliorer et agrandir les résultats de notre projet, promet Ousmane Dembélé alias Zoumana, président de l’association Landaya.

Le siège de la structure est situé au secteur 22 de Bobo Dioulasso. Téléphone : 76 61 04 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Les 18 et 19 juillet 2024, à Bobo Dioulasso, le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) a permis la formation de 40 acteurs culturels et du tourisme des Hauts-Bassins en technique de montage de projets culturels. Cet atelier de formation entend leur donner les rudiments nécessaires pour la participation aux appels à projets au plan national et international.

A l’issue des appels à projets lancés par le Fonds de développement culturel et touristique avec le soutien de l’Union européenne au Burkina Fas dans le cadre du PAIC GC, le équipes d’évaluateurs ont constaté des insuffisances dans la formulation de certains projets réceptionnés. Pour y remédier intervient cette session avec en ligne de mire aider les acteurs culturels dans la conception de projets structurants et la recherche de financement au plan national et à l’international.

Les participants se sont réunis pour des séances de travaux de groupes et de discussions selon les filières

Plusieurs méthodologies de transfert des connaissances sont actionnées au profit des 40 participants repartis dans les trois filières prioritaires et le tourisme culturel. Pour ce faire, la formation est axée autour des travaux de groupes, des échanges et des études de cas. Pour distiller les informations sur les concepts de base liés au cycle de projet, la conception d’un projet, le canevas standard.  Notons que les participants viennent des provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy et chacun dispose d’une idée de projet.

Les échanges entre les formateurs et les participants étaient à bâtons rompus

Parmi les insuffisances déjà constatées sur les dossiers de demande de financement figurent la non-conformité de certains récépissés d’associations conformément à la loi N°064 régissant les associations ; l’absence ou la non-régularité de certaines pièces administratives d’associations et d’entreprises culturelles et touristiques ; la non maîtrise des lignes directrices de l’appel à projets ; la non éligibilité de certains projets ; le non-respect des formulaires de demande de financement.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Faso Stream en abrégé « Fastream » est la dernière-née des plateformes numériques grâce à l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC). Elle est axée sur la diffusion de contenus cinématographique et de divertissement de promotion du patrimoine culturel burkinabè et africain.  

www.fastream.tv . Elle est opérationnelle depuis le 1er mars 2024 où elle a été officiellement présentée à la presse et aux partenaires de mise en œuvre de ce projet. Fastream est une plateforme de vidéo à la demande (VoD), de promotion et de diffusion de contenus cinématographiques francophones burkinabè et africains.  Elle offre une opportunité aux créateurs de contenus confrontés à des difficultés d’écoulement de leurs œuvres cinématographiques.

Outil de réponse aux défis de visibilité, il est désormais possible de faire connaître les œuvres cinématographiques les moins connues sur le marché international. L’application est téléchargeable sur Play store et app store gratuitement.  Il y est prévu la diffusion de spectacles, de contes, de films et séries francophones africains et surtout burkinabè. Une importante quantité d’œuvres sont déjà stockées sur la base des données avec l’accord des différents producteur, foi de Elom Kalabi Assamagan, promoteur de Leen communication.  Mais pour l’instant, une dizaine de films sont postés sur la plateforme. Cela répond à une stratégie mise en place au sein de l’équipe pour rendre leur site attrayant et mettre en continu de nouvelles productions en ligne.

En plus de l’ouverture au monde pour le cinéma burkinabè, des emplois  sont ainsi crées pour des jeunes , se réjouit Elom Kalabi Assamagan , directeur de Leen Communication et promoteur de la plateforme Fastream

Le PAIC GC a contribué à la conception de cette plateforme à travers une subvention de 32 041 097Fcfa à l’issue du 2e appel à projets du FDCT avec le soutien de l’Union européenne. Selon les explications du premier responsable de Leen communication, une contrepartie de 60% des gains collectés lors des abonnements des souscripteurs sont reversés aux producteurs. Le business model met par la suite l’accent sur la coproduction avec les producteurs de contenus en vue d’accroître ses ressources et son autonomie jusque-là limités à 40% des frais de souscription des abonnés. Pour visionner les contenus, il faut s’inscrire puis s’abonner via les moyens de paiement électronique. L’abonnement forfaitaire mensuel est de 2500Fcfa. Pour rassurer les cinéphiles, Leen Communication indique que les œuvres sont acquises auprès des producteurs.  Des mesures de sécurité sont également prises pour empêcher le téléchargement ou la capture vidéo des contenus par quelques moyens que ce soit afin de permettre aux créateurs de vivre pleinement des fruits de leur créativité.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC