Le Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) en partenariat avec le programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC) a organisé ce jeudi 2 décembre 2021 un atelier de validation de la nomenclature des activités et des produits touristiques burkinabè entrant dans le cadre de l’élaboration du compte satellite du tourisme burkinabè.

La secrétaire générale du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Alizèta Dabiré a expliqué que leur département a décidé de mettre en place un compte satellite du tourisme burkinabè afin de mieux cerner la contribution du tourisme dans l’économie du pays. « Il s’agit d’un outil statistique recommandé par l’Organisation mondiale du Tourisme pour mesurer les effets économiques directs du tourisme au sein d’une économie », a-t-elle précisé.

Selon ses explications, la nomenclature des activités et des produits est une structure de classification cohérente et homogène de l’activité économique s’appuyant sur un ensemble concerté sur le plan international de concepts, définitions, principes et règles de classification.

Alizèta Dabiré a, par ailleurs, soutenu que la nomenclature représente un cadre intégré dans lequel les données économiques peuvent être collectées, traitées et diffusées sous une forme adaptée aux besoins de l’analyse et du pilotage économique. « La nomenclature permet d’organiser les données statistiques depuis les informations détaillées jusqu’aux agrégats économiques », a-t-elle signifié.

En outre, elle a spécifié que la nomenclature est élaborée pour faciliter l’organisation de l’information économique et sociale en lien avec le tourisme. Et par ricochet dit-elle, permettra aussi de quantifier l’ampleur et le champ d’application du tourisme.

Bassirou Balboné, directeur de l’Observatoire national du tourisme a laissé entendre que c’est un outil qui permettra de mieux appréhender le secteur touristique et d’amorcer également la mise en place du  compte satellite.

« C’est un outil qui va permettre aux chercheurs, aux différentes administrations de mieux connaitre le tourisme et de mieux appréhender le phénomène touristique qui ne se limite pas seulement aux sites touristiques, ne se limite pas seulement à l’activité hôtelière, qui ne se limite pas seulement aux agences de voyage, mais l’activité touristique part au-delà de ce qu’on pense », a-t-il assuré.

Il a précisé  que la nomenclature  est un outil d’éclaircissement et donnera plus d’informations sur ce qui est le tourisme et ce qui ne l’est pas. Car dit-il en nomenclature, il y a les produits spécifiques et les produits non spécifiques. « Les produits spécifiques sont les produits qui sont internationalement connus comme activité touristique et les produits non spécifiques sont touristiques en fonction des pays », a-t-il conclu.

Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)

Burkina 24 

Le 8 novembre 2021, avait débuté dans la région du plateau-central précisément dans la ville de Ziniaré, une session de formation initiée par le ministère en charge de la culture. Cette formation entre en droite ligne avec le programme transversal de formation du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC) qui a connu son apothéose, ce vendredi 12 novembre 2021, dans ladite ville.

Dans le cadre du programme transversal de formation, du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC), le ministère en charge de la culture a entrepris de former les acteurs concernés durant plusieurs étapes. La première session de ces formations, débutée depuis le 8 novembre 2021, a refermé ses portes, ce vendredi 12 novembre 2021, à Ziniaré.

Ont pris par à cette session, 75 participants, dont 45 issus du secteur privé et 30 acteurs de l’administration publique. Pour cette première session, ces acteurs ont été outillés sur plusieurs modules, notamment le module qui consistait à prendre en main les différents projets proposés, le module sur les politiques culturelles, celui sur le tourisme culturel dans la région des hauts-bassins, le module sur les économies créatives et enfin le module sur la gestion des projets.

« Cette formation a eu comme originalité d’envisager une démarche d’incubation, une approche avec les opérateurs culturels et autres acteurs, comme voulu par le projet. Ça été une formation transversale qui consistait à faire converger dans le même processus d’apprentissage, des acteurs de l’économie, des industries culturelles et créatives. Elle a été très pratique où chaque module devrait contribuer à la consolidation du projet », a expliqué Noël Sanou, chargé de la conception des modules enseignés.

Ce projet de formation a été confié à la direction des études et de la statistique sectorielle du ministère. Selon le directeur général, Mambourou Soma, coordinateur du projet, cette formation de 5 jours, avait pour objet de renforcer les capacités des acteurs, dans la mise en œuvre du projet mais aussi susciter une meilleure prise en charge des enjeux de développement des industries culturelles et créatives. « Le but pour nous, c’est de créer une communauté d’acteurs qui ont les mêmes compréhensions des industries culturelles et créatives », a-t-il souligné.

Objectif « presque atteint », a écouter Mamadou Traoré, un des participants à cette formation, car pour lui cette session a été d’une grande utilité. « En tant qu’acteurs culturels, cette formation nous a été d’une grande utilité. Il est d’ailleurs important pour une structure comme la nôtre de savoir ce que c’est qu’une industrie créative et industrie, connaître ces lois, savoir aussi comment élaborer un budget et comment le mûrir. Je pense que la formation, nous va droit au cœur », a-t-il laissé entendre.

Objectif « presque atteint », à écouter Mamadou Traoré, un des participants à la session

Cette session ainsi bouclée, annonce le début d’un processus car d’autres sessions sont en perspective, à en croire les organisateurs. A cet  effet, des recommandations ont été recueillies par ceux-ci, afin d’améliorer les séances à venir. « A l’issue de l’analyse de ces propositions, nous allons programmer les autres sessions restantes », a conclu le coordinateur du projet.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

Les acteurs culturels passent en revue, ce vendredi 4 décembre 2020 à Ouagadougou, le programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAICGC). Il s’agira précisément pour eux d’examiner et d’adopter le plan de travail et le budget 2020-2021 ainsi que le plan de passation des marchés dudit programme.

Accroître la création d’emplois dans les filières prioritaires du cinéma et de l’audiovisuel, des arts de la scène et des arts plastiques et également contribuer au renforcement de la gouvernance culturelle du ministère en charge de la question. Ce sont là quelques objectifs clés du programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAICGC), programme pour lequel les acteurs culturels sont réunis ce 4 décembre.

Les acteurs cukturels examinent le programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernenance de la culture

Le PAICGC est, selon le secrétaire général du ministère en charge de la Culture, Lassina Simporé, un programme financé à près de 11 milliards de FCFA avec la contribution maximale de l’Union européenne de plus de 6 milliards et repartis sur trois composantes. « Il s’agit de la composante « ministère de la culture, des arts et du tourisme », de la composante du « fonds de développement culturel et artistique » et enfin de celle de « des Hauts –Bassins » », a-t-il fait savoir.

Lassina Simporé Sécretaire général du ministère en charge de la culture

Pour le coordonnateur du programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture, Salfo Ouédraogo, ce programme est destiné aux acteurs culturels non étatiques du secteur de la culture. Il s’agit notamment des associations et les entreprises culturelles dont les premiers contrats avec les acteurs ont été signés en juin 2020 mais qui a démarré le 1er août 2020.

Dans la procédure, explique-t-il, sa mise en œuvre se fera par des appels à candidature et ce sont les meilleurs projets innovants qui seront retenus avec une subvention de 39 millions de FCFA. Il précise que les premiers appels d’offre sont déjà lancés depuis le 1er octobre et prendront fin le 30 décembre 2020.
Pilar Palmero, Cheffe de coopération UE

Pour les représentants du contributeur dans ce programme, la cheffe de coopération de l’Union européenne, Pilar Palmero, cette contribution intervient dans le cadre du partenariat entre le Burkina Faso et l’UE. Ce qui permet, dit-elle, à son institution de soutenir ce secteur considéré comme primordial par l’UE. Cette première session est l’occasion de faire le point de ce qui est déjà fait. « C’est-à-dire, examiner les projets et les résultats en vue et également voir où est ce qu’ils sont et comment les structures s’y prennent-elles », a-t-elle expliqué.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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