Industries Créatives et Gouvernance de la Culture : 75 acteurs outillés
Le 8 novembre 2021, avait débuté dans la région du plateau-central précisément dans la ville de Ziniaré, une session de formation initiée par le ministère en charge de la culture. Cette formation entre en droite ligne avec le programme transversal de formation du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC) qui a connu son apothéose, ce vendredi 12 novembre 2021, dans ladite ville.
Dans le cadre du programme transversal de formation, du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC), le ministère en charge de la culture a entrepris de former les acteurs concernés durant plusieurs étapes. La première session de ces formations, débutée depuis le 8 novembre 2021, a refermé ses portes, ce vendredi 12 novembre 2021, à Ziniaré.
Ont pris par à cette session, 75 participants, dont 45 issus du secteur privé et 30 acteurs de l’administration publique. Pour cette première session, ces acteurs ont été outillés sur plusieurs modules, notamment le module qui consistait à prendre en main les différents projets proposés, le module sur les politiques culturelles, celui sur le tourisme culturel dans la région des hauts-bassins, le module sur les économies créatives et enfin le module sur la gestion des projets.
« Cette formation a eu comme originalité d’envisager une démarche d’incubation, une approche avec les opérateurs culturels et autres acteurs, comme voulu par le projet. Ça été une formation transversale qui consistait à faire converger dans le même processus d’apprentissage, des acteurs de l’économie, des industries culturelles et créatives. Elle a été très pratique où chaque module devrait contribuer à la consolidation du projet », a expliqué Noël Sanou, chargé de la conception des modules enseignés.
Ce projet de formation a été confié à la direction des études et de la statistique sectorielle du ministère. Selon le directeur général, Mambourou Soma, coordinateur du projet, cette formation de 5 jours, avait pour objet de renforcer les capacités des acteurs, dans la mise en œuvre du projet mais aussi susciter une meilleure prise en charge des enjeux de développement des industries culturelles et créatives. « Le but pour nous, c’est de créer une communauté d’acteurs qui ont les mêmes compréhensions des industries culturelles et créatives », a-t-il souligné.
Objectif « presque atteint », a écouter Mamadou Traoré, un des participants à cette formation, car pour lui cette session a été d’une grande utilité. « En tant qu’acteurs culturels, cette formation nous a été d’une grande utilité. Il est d’ailleurs important pour une structure comme la nôtre de savoir ce que c’est qu’une industrie créative et industrie, connaître ces lois, savoir aussi comment élaborer un budget et comment le mûrir. Je pense que la formation, nous va droit au cœur », a-t-il laissé entendre.
Cette session ainsi bouclée, annonce le début d’un processus car d’autres sessions sont en perspective, à en croire les organisateurs. A cet effet, des recommandations ont été recueillies par ceux-ci, afin d’améliorer les séances à venir. « A l’issue de l’analyse de ces propositions, nous allons programmer les autres sessions restantes », a conclu le coordinateur du projet.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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