Mise en œuvre du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) : A la découverte de la composante portée par le ministère de la culture

« Renforcement de la gouvernance de la culture ». C’est l’une des ambitions nourries et exprimées sous forme de composante par le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC). Le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme est délégué à sa mise en œuvre. Rasmané Kamba, conseiller technique dudit ministère, par ailleurs premier responsable de la composante « Renforcement de la gouvernance de la culture » explique la vision de l’institution.  

Mariam Ouédraogo (M. O) : Quelle est la date de démarrage effectif des activités de votre composante ?

Rasmané Kamba (R. K) : Trois mois après le démarrage du projet intervenu en août 2020, nous avons commencé l’acquisition de certains matériels, parce que sans ce matériel il était difficile de dérouler ce que nous voulons faire. Les différentes passations de marchés pour les acquisitions se déroulent normalement et lorsque le matériel est réceptionné, la répartition se fait automatiquement.

M. O : Quelles sont les missions de la composante pilotée par le ministère en charge de la culture ?

R. K : Le ministère de la culture est chargé du renforcement des capacités des acteurs ; cela sous-entend une dynamique d’amélioration de la gouvernance du secteur culturel. A cet effet, l’accent doit être mis sur plusieurs volets. Par exemple, le premier volet s’intéresse à l’appui à l’amélioration des informations sur l’économie de la culture, le second concerne la formation des ressources humaines dans le but d’accompagner les acteurs sur le terrain. En fait, il s’agit d’une formation professionnelle spécialisée pour pouvoir accompagner les opérateurs culturels sur le terrain et l’appui à l’organisation des services du ministère. Dans le cadre de ce programme, il est prévu des acquisitions en moyens roulant et matériels de bureau afin de doter nos différentes structures centrales et celles déconcentrées en matériels pour leur permettre de réaliser les missions à elles confiées.

M. O : Y a-t-il un dispositif pour veiller à une utilisation efficiente des ressources allouées ?

R. K: Dans le cadre du PAIC GC, le ministère de la culture a mis en place un dispositif de suivi et de capitalisation. Une unité de pilotage au sein de laquelle toutes les composantes se retrouvent et une équipe des responsables chargés du suivi-évaluation font un examen périodique de la mise en œuvre des activités des trois composantes du Programme. L’Unité de gestion du projet (UGP) tient également des réunions par mois au cours desquelles le bilan d’exécution des différentes activités est produit. En outre, le comité de revue apprécie le travail exécuté et formule des recommandations à la semestrielle revue à mi-parcours du Programme. Il faut rappeler qu’à l’issue du bilan périodique que nous réalisons, nous tentons de recadrer les activités qui doivent l’être.

M. O : Quel bilan dressez-vous à mi-parcours des activités menées par votre composante ?

R. K: Nous avons mené déjà beaucoup d’activités. En ce qui concerne les acquisitions, nous avons déjà réceptionné des véhicules : le ministère de la culture et sa direction de la région de Hauts-Bassins en ont bénéficié. Toutes les directions régionales ont reçu des mobylettes qui peuvent faciliter la mobilité des différents agents. Du matériel informatique et des fournitures de bureau ont également été reçus. Nous avons donc acquis presque tout ce qu’il fallait acquérir. En outre , des sessions de renforcement des capacité ont eu lieu. Il y a eu la formation des opérateurs culturels que nous avons planifié au niveau des trois composantes. Dans chaque composante, il y avait des idées de formation. La synthèse de ces idées a abouti à une formation transversale qui a regroupé des promoteurs culturels privés, des institutionnels et des responsables des organisations faitières du secteur.

La première année de mise en œuvre du programme s’est faite quasiment dans les délais impartis et nous en sommes satisfait. S’il faut nous évaluer sur une moyenne de 10, on pourrait nous attribuer une note de 8/10.

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Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

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