Depuis 2018, la journée internationale des langues des signes est célébrée chaque 23 septembre pour protéger et promouvoir l’identité des personnes vivant avec un handicap auditif. C’est une fierté pour le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) de revenir sur les résultats de Lönni et Scène actu ; des projets de l’association Art au-delà du Handicap soutenus dans le cadre des appels du Programme. Ces projets ont pris en compte des jeunes vivant avec un handicap auditif pour faciliter leur autonomisation et valorisé la langue des signes.

L’on se rappelle avec fierté et honneur, lorsque le 3 août 2023, des jeunes sourds et malentendants de la compagnie Fientan de l’association Art au-delà du handicap (ADH) remportaient la médaille d’or aux IXe jeux de la francophonie dans la catégorie « danse de création ». Ces jeunes ont d’abord été formés en danse et en théâtre avec d’autres jeunes dits valides dans le cadre du projet Lönni. Avant de se perfectionner avec le projet Scène Actu, une sorte de prolongement de Lönni.

Au total une soixantaine de jeunes en situation de handicap et ceux dits valides ont collaboré par le biais de la langue de signes au cours des projets Lönni et Scène actu de la structure Art au-delà du Handicap (ADH).

En rappel, le PAIC GC a soutenu la mise en œuvre du projet Lönni à hauteur de 16 868 250F CFA dans le cadre du premier appel à projets. Il a consisté en l’apprentissage de la langue des signes et la formation de jeunes vivant avec un handicap auditif et ceux vivant avec un handicap visuel et d’autres dit valides dans les métiers de la danse, de la musique et de l’informatique. 10 jeunes vivant avec un handicap auditif ont participé aux ateliers de danse. Quant au projet Scène actu, ce projet de création et de diffusion de spectacle chorégraphique a concerné 38 jeunes en situation de handicap et dits valides qui ont bénéficié du projet Lönni. Il a reçu une subvention de 37 680 000F CFA.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Lancée en 2015, la maison de couture Be Free s’investit dans la promotion du pagne traditionnel Faso Danfani et du Koko Dounda. Grâce au financement du deuxième appel à projets du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), la marque a pu concrétiser son ambitieux projet « Be Free Market » par l’implantation de boutiques showroom dans plusieurs localités. Objectif, se rapprocher davantage de sa clientèle et mettre en valeur le patrimoine culturel du pays des hommes intègres.

La contribution du PAIC GC à la réalisation du projet « Be free Market » s’élève à 32 886 528 Fcfa. Avec ce soutien, la structure Be Free a pu ouvrir quatre nouvelles boutiques, respectivement à Bobo-Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et un showroom à Ouagadougou, en appui de sa boutique-siège. Ainsi, elle a considérablement renforcé la présence de sa marque sur l’ensemble du territoire burkinabè, facilitant par ricochet l’accès de la clientèle à ses créations.

Ce projet a un double avantage en ce sens qu’il permet de magnifier le savoir-faire du terroir à travers le tissu traditionnel que sont le bogolan, le Faso danfani et le Koko dounda mais aussi de contribuer à son développement. Pour la structure, il permet une expansion de la marque au-delà de la capitale burkinabè.

Le financement du PAIC GC a permis de réaliser plusieurs autres activités, explique Serges Kader Lamizana, promoteur de la marque Be free. En effet, la structure a conçu des catalogues où il présente ses créations, un site web accessible à l’adresse www.befreebf.com où les clients peuvent prendre connaissance de leurs produits pour passer des commandes. Et un défilé de mode réunissant 8 autres créateurs de mode a eu lieu à Bobo Dioulasso.

Coupure du ruban matérialisant l’ouverture officielle de la boutique Be Free dans la ville de Koudougou

Les actions menées dans le cadre de « Be Free Market » ont porté leurs fruits.

Selon Serges Kader Lamizana, des contrats de distribution des produits de la marque ont été signés auprès des gérants de boutiques de prêts à porter dans les localités où les showrooms n’ont pu être implantés. Dans la démarche de la structure, elle entend faire davantage vendre et consommer le prêt à porter conçu au Burkina Faso.

Des emplois ont été créés, notamment des jeunes recrutés chargés de l’administration des nouvelles boutiques. Le chiffre d’affaires de la maison a aussi quelques peu augmenté depuis l’ouverture de ces boutiques. Pour ces résultats réjouissants, le promoteur exprime sa profonde gratitude envers le PAIC GC et ses partenaires le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne.

Le siège de Be Free se trouve à Ouagadougou au quartier Kalgondin sur l’avenue des arts. Téléphone :  +226 52 00 02 02 / +226 76 76 14 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

@PPI-image de la mare aux hippopotames de Bala

La mare aux hippopotames de Bala, située dans la commune de Satiri, région des Hauts-Bassins, est une destination touristique prisée. Après avoir été temporairement délaissée en raison de l’insécurité, ce joyau naturel a rouvert ses portes et retrouve tout son éclat. Grâce au soutien financier du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), l’Association Inter-Villageoise de Gestion des Ressources Naturelles et de la Faune de la forêt Classée et réserve de la biosphère de la Mare aux Hippopotames (AGEREF-MH) a pu entreprendre des travaux de réhabilitation de cet écosystème.

Grâce à un financement de 9 171 067 francs CFA du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) à travers le Fonds de développement culturel et touristique et le soutien de l’Union européenne, l’association AGEREF-MH a pu mener à bien un projet de réhabilitation de la mare aux hippopotames de Bala. Un site classé réserve de biosphère par l’UNESCO depuis 1987 et zone humide d’importance internationale (site Ramsar) depuis 1990.

La mise en œuvre du projet a connu deux phases : la première a concerné des travaux de réfection des pistes d’accès, des bâtiments et des logements. La seconde a consisté en la formation des jeunes riverains du site sur la création d’une pépinière pour la production de plants. Ces actions visent à consolider l’écotourisme dans la région et à sensibiliser les populations locales, notamment les jeunes, à l’importance de préserver cet écosystème unique.

Les responsables de l’association, se réjouissent de ces réalisations qui permettront d’offrir aux visiteurs un accueil de qualité et de contribuer au développement économique de la région. La mare aux hippopotames située à une soixantaine de kilomètres au Nord-Est de Bobo-Dioulasso, avec ses 19 200 hectares, abrite une biodiversité exceptionnelle et constitue un atout majeur pour le Burkina Faso.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Avec la direction de la communication du FDCT

La région des Hauts- Bassins s’est dotée d’un Plan de gestion et de conservation de son patrimoine culturel à l’horizon 2025. L’outil de planification des actions à mener pour faire du tourisme un secteur porteur a bénéficié de l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC).

La diversité de son peuplement confère à la région des Hauts-Bassins un patrimoine culturel matériel et immatériel très diversifié. C’est pour une meilleure préservation de cet important patrimoine que le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) soutenu par l’Union européenne a apporté son accompagnement technique et financier au Conseil régional des Hauts-Bassins pour élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion et de conservation dédié au patrimoine culturel de la région (PGC 2021-2025).

L’élaboration de ce document de référence a permis une meilleure maîtrise de la région. On y trouve au moins 66 sites et attraits touristiques aménagés, environ 128 établissements hôteliers, etc. Également, les acteurs culturels et touristiques, acteurs majeurs dans la mise en œuvre dudit plan ont bénéficié et bénéficieront davantage de formations adéquates afin d’être plus efficaces et plus efficients dans leur rôle.

Une potière en pleine activité de production d’œuvre d’art

Parmi les actions phares du PGC, il y a les routes des savoir-faire, dénommées route du tissu, route du balafon et route des masques en lien avec des éléments significatifs et transversaux du patrimoine culturel qui ont été cartographiés (cartes numériques et physiques).

Pour rappel, trois axes 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞s ont été définis dans le PGC : le premier met l’accent sur la 𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐞𝐭 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱. Le second travaille au 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐬. Quant au troisième, il œuvre au 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Un opéra est une sorte de spectacle réunissant à la fois de la danse, du chant, de la musique traditionnelle, du conte et bien d’autres arts de la scène. L’association Landaya de Bobo Dioulasso a pris et réussi le pari de le créer, grâce au financement reçu dans le cadre de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins.  

Un opéra est une pièce chantée sur scène. « Soutenons la Nation mère » produit et joué par l’association Landaya est l’un des premiers du genre à Bobo Dioulasso à la différence des concerts de percussion et de danse africaine. 23 personnes sont sur la scène du spectacle de cet opéra. Il s’agit de danseurs, chanteurs et instrumentalistes. Toutes les ethnies du Burkina Faso sont représentées dans la pièce. « Soutenons la nation mère » fait la satire de la situation socio politique burkinabè et appelle les populations à l’union sacrée autour de la nation.

Les acteurs ont materialisé le spectacle soutenons la nation mère de plusieurs mises en scène

Landaya, association créée en 2009 intervient dans la formation aux métiers de la danse au Burkina Faso et à l’international. Pour la réalisation de ce projet, la contribution du PAIC GC à travers le FDCT s’élève à 15 millions de Fcfa. Le projet consiste en la création d’un opéra où intervient à la fois la musique au rythme d’instruments traditionnels tels le balafon et le djembé ; la danse et le chant.

La mise en œuvre a duré plusieurs mois avec la participation d’acteurs culturels de la ville de la région des Hauts-Bassins. Ainsi, plusieurs ont pu se perfectionner dans leur domaine de prédilection. La réalisation de cette création, foi de Ousmane Dembélé ouvrira des opportunités professionnelles à plusieurs d’entre eux.

Les instruments de musique traditionnels ont donné le rythme du spectacle

Après la restitution, nous travaillons à améliorer et agrandir les résultats de notre projet, promet Ousmane Dembélé alias Zoumana, président de l’association Landaya.

Le siège de la structure est situé au secteur 22 de Bobo Dioulasso. Téléphone : 76 61 04 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Les 18 et 19 juillet 2024, à Bobo Dioulasso, le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) a permis la formation de 40 acteurs culturels et du tourisme des Hauts-Bassins en technique de montage de projets culturels. Cet atelier de formation entend leur donner les rudiments nécessaires pour la participation aux appels à projets au plan national et international.

A l’issue des appels à projets lancés par le Fonds de développement culturel et touristique avec le soutien de l’Union européenne au Burkina Fas dans le cadre du PAIC GC, le équipes d’évaluateurs ont constaté des insuffisances dans la formulation de certains projets réceptionnés. Pour y remédier intervient cette session avec en ligne de mire aider les acteurs culturels dans la conception de projets structurants et la recherche de financement au plan national et à l’international.

Les participants se sont réunis pour des séances de travaux de groupes et de discussions selon les filières

Plusieurs méthodologies de transfert des connaissances sont actionnées au profit des 40 participants repartis dans les trois filières prioritaires et le tourisme culturel. Pour ce faire, la formation est axée autour des travaux de groupes, des échanges et des études de cas. Pour distiller les informations sur les concepts de base liés au cycle de projet, la conception d’un projet, le canevas standard.  Notons que les participants viennent des provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy et chacun dispose d’une idée de projet.

Les échanges entre les formateurs et les participants étaient à bâtons rompus

Parmi les insuffisances déjà constatées sur les dossiers de demande de financement figurent la non-conformité de certains récépissés d’associations conformément à la loi N°064 régissant les associations ; l’absence ou la non-régularité de certaines pièces administratives d’associations et d’entreprises culturelles et touristiques ; la non maîtrise des lignes directrices de l’appel à projets ; la non éligibilité de certains projets ; le non-respect des formulaires de demande de financement.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Faso Stream en abrégé « Fastream » est la dernière-née des plateformes numériques grâce à l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC). Elle est axée sur la diffusion de contenus cinématographique et de divertissement de promotion du patrimoine culturel burkinabè et africain.  

www.fastream.tv . Elle est opérationnelle depuis le 1er mars 2024 où elle a été officiellement présentée à la presse et aux partenaires de mise en œuvre de ce projet. Fastream est une plateforme de vidéo à la demande (VoD), de promotion et de diffusion de contenus cinématographiques francophones burkinabè et africains.  Elle offre une opportunité aux créateurs de contenus confrontés à des difficultés d’écoulement de leurs œuvres cinématographiques.

Outil de réponse aux défis de visibilité, il est désormais possible de faire connaître les œuvres cinématographiques les moins connues sur le marché international. L’application est téléchargeable sur Play store et app store gratuitement.  Il y est prévu la diffusion de spectacles, de contes, de films et séries francophones africains et surtout burkinabè. Une importante quantité d’œuvres sont déjà stockées sur la base des données avec l’accord des différents producteur, foi de Elom Kalabi Assamagan, promoteur de Leen communication.  Mais pour l’instant, une dizaine de films sont postés sur la plateforme. Cela répond à une stratégie mise en place au sein de l’équipe pour rendre leur site attrayant et mettre en continu de nouvelles productions en ligne.

En plus de l’ouverture au monde pour le cinéma burkinabè, des emplois  sont ainsi crées pour des jeunes , se réjouit Elom Kalabi Assamagan , directeur de Leen Communication et promoteur de la plateforme Fastream

Le PAIC GC a contribué à la conception de cette plateforme à travers une subvention de 32 041 097Fcfa à l’issue du 2e appel à projets du FDCT avec le soutien de l’Union européenne. Selon les explications du premier responsable de Leen communication, une contrepartie de 60% des gains collectés lors des abonnements des souscripteurs sont reversés aux producteurs. Le business model met par la suite l’accent sur la coproduction avec les producteurs de contenus en vue d’accroître ses ressources et son autonomie jusque-là limités à 40% des frais de souscription des abonnés. Pour visionner les contenus, il faut s’inscrire puis s’abonner via les moyens de paiement électronique. L’abonnement forfaitaire mensuel est de 2500Fcfa. Pour rassurer les cinéphiles, Leen Communication indique que les œuvres sont acquises auprès des producteurs.  Des mesures de sécurité sont également prises pour empêcher le téléchargement ou la capture vidéo des contenus par quelques moyens que ce soit afin de permettre aux créateurs de vivre pleinement des fruits de leur créativité.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

La série télévisuelle « Bienvenue à Kikidéni », œuvre de Jovial Productions sera diffusée pour la première fois le 5 avril 2024 à Ouagadougou. Après cette projection qui a lieu au profit des partenaires qui ont contribué à la concrétisation du projet ; elle pourra aller à la conquête du marché national et international. Par l’appui à lui accordé dans le cadre du 2e appel à projets, le PAIC GC est fier d’avoir contribuer à étoffer le paysage cinématographique au Burkina. 

L’un des lauréats du « lot production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles » du 2e appel à projets du PAIC GC, Jovial Productions met à la disposition des téléspectateurs et du marché cinématographique la série télévisée « Bienvenue à Kikidéni ». Après les séries à succès « Trois hommes, un village » puis « Trois femmes, un village ». A l’image des précédentes, la dernière-née « Bienvenue à Kikidéni » se distingue de par le ton comique.

Le clap de lancement officiel du tournage venait d’être donné le 17 juin 2023. Après environ neuf fois de travail, les résultats sont probants. Une série de 21 épisodes de 26 minutes chacun.  Le coût total du projet s’élève à 200 millions FCFA dont 39 millions FCFA accordés par le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC) à travers le FDCT et l’appui de l’Union européenne.

Loumbila, la destination Kikidéni.

Aminata Glez/Diallo, directrice générale de Jovial Productions est satisfaite de voir la concrétisation de son projet avec l’appui des différents partenaires

Le projet « Bienvenue à Kikidéni » répondait à un triptyque et vient clôturer les trois projets nourris par la structure depuis le début des années 2000. « Le principe sur le site que nous avons élu aux encablures de Loumbila était de construire nos propres décors qui nous procurent une certaine autonomie dans le travail et de nous fondre dans la masse ». C’est là tout l’apport de la subvention du Programme comme l’explique Aminata Glez/Diallo, directrice générale de Jovial Productions.  Ce financement nous a permis de construire le décor durant toute la période du tournage. Avec la permission des autorités locales, nous avons construit les décors principaux de la série à savoir le palais du chef, l’école, l’église, le domicile de Ladji, que nous avons rétrocédés à la population hôte au terme du projet.

Il faut noter que cette série se veut rurale et à l’image du contexte socio-économique au Burkina Faso. Dans un ton comique, les acteurs ont abordé les sujets tels que l’insécurité, l’émancipation de la femme, la tolérance interreligieuse, le vivre-ensemble.

Jovial Productions est une maison de production de contenus télévisuels implantée à Ouagadougou.

Contact : 226 25 65 90 90. Adresse email : productions@jovialprod.com .

Mariam Ouédraogo /Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Le projet de renforcement des capacités et de perfectionnement de jeunes couturiers dans les métiers de la mode et du stylisme répond au crédo de la styliste Korotimi Dao selon lequel « le prêt à porter est l’avenir de la couture au Burkina Faso ». Avec l’appui du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC), des jeunes couturiers émergents ont été effectivement outillés sur les règles du prêt à porter et sont aptes à mettre sur le marché des vêtements de qualité.

Le prêt à porter se constitue de pièces de vêtements vendues en tant que produit fini confectionnés non sur mesure. Koro DK est l’une des marques de vêtements prêts à porter et de « haute couture » au Burkina Faso. Elle a été lancée en 2000 sous le leadership de Korotimi Dao, styliste-modéliste.

En plus de la confection et de la vente, la structure est également réputée dans la formation dans les métiers de la couture. En 2021, elle a bénéficié d’une subvention de 13 775 738 FCFA alloués par le PAIC GC à l’issue du premier appel à projets du Programme. En ligne de mire, former 20 jeunes dames au stylisme-modélisme et les accompagner en matériels d’installation dans leurs entreprises. Après la phase pratique de mise en œuvre dudit projet, ce sont au total, 42 jeunes couturières et couturiers émergents qui ont bénéficié de sessions de perfectionnement et de spécialisation dans les métiers de la mode et du stylisme.

Korotimi Dao, styliste-modeliste, promotrice de KORO DK Style est satisfaite d’avoir contribué à formé la relève dans l’univers du prêt à porter au Burkina Faso

Trois modules ont été abordés pendant un mois de formation. Le premier s’est penché sur la confection du prêt à porter. Il s’est agi concrètement d’inculquer les règles de confection de la chemise, du pantalon, de la jupe et de la veste prêt à porter aux participants. Le deuxième module a porté sur le patronage. De l’explication de Korotimi Dao « lorsqu’on veut se lancer dans le prêt à porter il faut maîtriser le patronage pour pouvoir faire la coupe d’une même tenue suivant plusieurs gabarits. Passée cette étape, il faut passer à l’assemblage par la couture. » Le 3e module s’est appesanti sur la gestion d’entreprise de couture ou de mode, une étape dont l’objectif était de donner aux participants les techniques de recherche et de fidélisation de la clientèle en plus des compétences professionnelles acquises.

Korotimi Dao en compagnie de l’assistante de direction recrutée grâce au financement du PAIC GC, un emploi pérenne crée

Avec l’appui de 13 775 738 FCFA alloués par le programme combiné à l’apport personnel d’environ 3 millions FCFA, la maison Koro DK style a pu renforcer ses capacités logistiques en machine à coudre et celles des 42 jeunes entreprises bénéficiaires de ce projet.

Mariam Ouédraogo/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC

Réunis au sein de l’association des jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso (AJC), Simon Sanou et ses camarades se sont donné pour mission depuis 2009 de préserver et promouvoir le patrimoine culturel et touristique de la région des Hauts-Bassins précisément celui des Bôbô et des Dioulas. En 2023, la structure a bénéficié de l’appui du PAIC GC pour le renforcement des capacités des acteurs du carnaval des masques de Bobo Dioulasso. Au terme de la mise en œuvre de ce projet, ce sont une centaine de jeunes hommes et filles outillés sur la fabrication de masques, le chant des cérémonies traditionnelles et la production de divers objets d’artisanat.

« Nous sommes nés trouver nos parents et grands-parents pratiquer ces danses et ces rites. C’est un devoir pour nous de sauvegarder ce patrimoine et de le transmettre aux générations futures. » Cette ambition de l’association des Jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso soutenue par le Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC) visait une cible de 60 jeunes au départ mais a finalement permis de former et forger 85 jeunes vivant en ville et dans des villages.

Les loungas, instrument de musique traditionnelle font partie des objets fabriqués par les bénéficiaires du projet

Dans la pratique, 52 jeunes filles ont été initiées à la réalisation des coiffures traditionnelles et l’entonnage des chants à l’occasion des cérémonies tel que le mariage coutumier et les funérailles. Aux jeunes forgerons, « nous leur avons appris comment sculpter les masques. En effet, le masque est un pan identitaire de la culture    et est sacré. Par conséquent sa conception est réservée à une certaine catégorie de la population. » explique Simon Sanou, président de l’association des jeunes coutumiers de Bobo Dioulasso.

Une vue des œuvres composées essentiellement de masques en fibres, et de djembé, instrument de musique traditionnelle, confectionnées par les jeunes acteurs du carnaval des masques de Bobo Dioulasso

Le type de coiffures traditionnelles apprises aux jeunes filles

La subvention du PAIC GC à la réalisation du projet s’élève à 8 347 017 FCFA. Elle a facilité l’entrée en contact avec la population et a permis de mobiliser les 8 formateurs de leurs localités d’origine ainsi que l’ensemble des parties prenantes du projet.

 

 

 

 

Ce projet a eu trois cibles.  Des jeunes filles des ethnies bôbô et dioulas, des jeunes forgerons et des jeunes riverains des sites touristiques de 8 villages. Il s’agit notamment des villages de Dioulassoba, Koro, Pala, Desso, Dafinso, Djoufiguisso, Kekelesso et Kombougou. Dans ces localités, les bénéficiaires ont appris à confectionner des objets artisanaux qu’ils pourront revendre auprès des visiteurs sur les sites touristiques ».

8 formateurs ont été mis à contribution dans ce projet dont des femmes considérées comme des personnes ressources dans la culture Bôbô

L’AJC intervient dans la préservation du patrimoine culturel en voie de disparition dans la région des Hauts-Bassins. Elle a à son actif 8 éditions de carnavals des masques qui sert de cadre de valorisation du patrimoine touristique et culturel du grand ouest du Burkina Faso et d’initiation des jeunes.

Contacts : 70 23 54 42/55 02 95 95.

Mariam OUEDRAOGO/Agence DEFICOM

Chargée de communication du PAIC GC